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Alors, euh, la capacité, tu vois, de se remodeler soi-même, c'est, enfin, c'est quand même un truc incroyable, non ? C'est peut-être le super pouvoir le plus fou qu'on puisse avoir.
Du coup, la question c'est, euh, c'est quoi la plus grosse erreur que j'ai faite dans ma vie ? Et surtout, comment est-ce que je m'en suis sortie ? Eh bien, figurez-vous que j'en ai fait, des erreurs ! Et à chaque fois, j'utilise un peu la même méthode, tu vois, pour, disons, les analyser et en tirer des leçons. Souvent, ces erreurs, elles sont, enfin, elles étaient un peu inévitables à l'époque, hein. On s'en rend pas compte sur le moment, c'est toujours après coup qu'on voit les choses clairement.
Pour me sortir de, euh, de l'ombre de ces erreurs, je me pose toujours les mêmes questions, du genre : "Qu'est-ce que je conseillerais à mon moi de 20 ans si j'avais 30 ans ? Et qu'est-ce que je dirais à mon moi de 30 ans si j'en avais 40 ?" Voilà. Et donc, je m'assois, et je repense vraiment à chaque année, tu vois. Je me dis : "En 2007, qu'est-ce que je faisais ? Comment je me sentais ?" Et pareil, "En 2008, qu'est-ce que je faisais ? Comment je me sentais ?" Etc.
La vie, eh bien, elle est faite de hauts et de bas, hein, on le sait. Elle continue toujours, à sa manière. Et, en fait, comment on vit cette vie, ça dépend surtout de notre interprétation. On est des êtres humains, avec nos sentiments, nos émotions, nos perceptions. Comment on interprète ce qui nous arrive, ça, c'est vraiment à nous de voir. Chacun a sa propre façon de voir les choses, quoi.
Honnêtement, si je pouvais refaire le passé, je crois que je ferais les mêmes choix. Mais, euh, j'aimerais bien, si possible, contrôler un peu mieux mes émotions, tu vois. Être un peu plus tolérante, plus calme, moins en colère.
Je peux vous donner un exemple, un truc qui m'est arrivé quand j'étais plus jeune. Pas mal de gens connaissent cette histoire. J'avais monté une boîte, qui avait super bien marché. Mais je n'avais pas été payée comme il fallait. Du coup, j'avais attaqué certaines personnes en justice. Finalement, tout s'était arrangé, et j'avais eu ce que je voulais. Mais pendant tout ce temps, j'étais super stressée, super en colère.
Aujourd'hui, je ne me laisserais plus bouffer par ces émotions. Je parlerais directement aux personnes concernées. Je leur dirais : "Voilà comment je vois les choses, voilà ce que je vais faire. Ça, c'est juste, ça, ça ne l'est pas."
Je me rendrais compte, tu vois, que se mettre en colère, ça a des conséquences hyper graves et inutiles. Maintenant, je continue de faire ce que je pense être juste, mais j'ai appris de mes erreurs. J'essaie de voir les choses à long terme, et d'éviter de m'énerver pour rien. En fait, si on prend du recul, on se rend compte que beaucoup de problèmes n'en sont pas vraiment.
Encore une fois, les habitudes, c'est hyper important. Ça guide tout ce qu'on fait, tout ce qu'on pense. Certaines habitudes, on les a depuis l'enfance. Des trucs comme aller aux toilettes, savoir quand on peut pleurer, quand on ne peut pas, quand on peut rire, quand on ne peut pas, etc. Et puis, on prend d'autres habitudes en grandissant. On apprend, et certaines actions finissent par faire partie de nous.
Quand on est adulte, on a déjà des milliers d'habitudes. C'est devenu automatique. Ces habitudes, elles tournent en boucle dans notre inconscient. Et notre cerveau, il garde juste un peu de place pour réfléchir à de nouveaux problèmes. Finalement, on devient nos habitudes, quoi.
Je m'en suis rendu compte en faisant du sport. Avant, je n'avais jamais vraiment été régulière dans mes entraînements. Et puis, j'ai eu un coach qui m'a fait un programme, pas trop dur, mais que je devais faire tous les jours. Et petit à petit, j'ai vu un changement incroyable dans mon corps et dans ma tête.
Pour avoir la paix intérieure, il faut d'abord avoir la paix du corps.
Le sport m'a montré la puissance des habitudes. J'ai compris que tout était lié. À chaque instant, on est soit en train de prendre de nouvelles bonnes habitudes, soit en train de se débarrasser d'anciennes mauvaises habitudes. Et ça, ça prend du temps.
Certains disent : "Je veux être en forme, je veux être en bonne santé. Mais là, je suis trop gros, je suis déformé." Pour se sculpter, il faut faire du sport. Mais si on ne tient que trois mois, on ne prend pas d'habitude, et on ne garde pas les résultats. Il faut au moins dix ans pour prendre une habitude et rester en forme. En général, il faudrait changer des mauvaises habitudes et en prendre des bonnes tous les six mois. Enfin, ça dépend de la vitesse à laquelle on change, hein.
Un philosophe indien, Krishnamurti, disait que tout est en constante transformation. Il faut toujours être prêt à changer complètement. Quand on dit : "Je vais essayer un nouveau truc" ou "Je vais prendre une nouvelle habitude", en fait, on se dégonfle un peu, non ?
On se dit : "Je me donne du temps." Mais ce qu'il faut faire, c'est suivre ses envies. Si on veut draguer une belle fille, on y va. Si on veut boire un verre, on le boit. Si on veut vraiment faire quelque chose, on le fait, point.
Dire "je vais", c'est remettre à plus tard, c'est se trouver des excuses. Mais même si on ne fait rien, il faut au moins être conscient de ce qu'on ressent vraiment. Se dire : "Bon, je dis que je veux faire ça, mais en fait, j'en ai pas vraiment envie. Parce que si j'en avais vraiment envie, je l'aurais déjà fait."
Si on veut vraiment faire quelque chose, un truc qui marche bien, c'est d'en parler à tout le monde. Par exemple, si on veut arrêter de fumer, on peut dire à tous ceux qu'on connaît : "J'ai arrêté de fumer, j'ai réussi. Je vous le garantis."
Il faut agir tout de suite, c'est tout simple. Mais la plupart des gens disent qu'ils ne sont pas prêts, et du coup, ils n'en parlent pas à leurs amis. Si c'est ça, il faut être honnête avec soi-même et se dire : "Je ne suis pas encore prêt à arrêter de fumer. J'aime trop ça, c'est trop dur."
Mais si on veut vraiment arrêter, on peut se dire : "Je vais me fixer un objectif plus réaliste, descendre à ce nombre de cigarettes. Je peux demander à mes proches de me surveiller. Je vais tenir trois à six mois. Et après, je me fixerai un autre objectif. Je vais faire des trucs concrets, au lieu de ne rien faire et de me culpabiliser."
Quand on veut vraiment changer, on le fait, c'est tout. Mais la plupart du temps, on n'a pas vraiment envie de changer, on n'a pas envie de souffrir pour ça. Mais au moins, on peut l'admettre, être conscient de ce qu'on ressent et de ce qu'on pense. Comme ça, on peut se fixer de petits objectifs réalistes, et on passe à l'action.
Il faut agir vite, et être patient avec les résultats.
S'il faut faire quelque chose, on le fait. Qu'est-ce qu'on attend ? La vie passe vite, la jeunesse ne revient pas. Il ne faut pas perdre de temps à attendre, à hésiter. Chacun a sa mission dans la vie, il ne faut pas perdre de temps à faire des trucs qui ne font pas partie de cette mission.
Une fois qu'on a décidé de faire quelque chose, il faut agir vite, et se concentrer à fond. Mais il faut aussi être patient avec les résultats. La seule chose qu'on puisse contrôler, c'est soi-même. Les autres et le monde extérieur, c'est compliqué, ça change tout le temps.
Il faut du temps pour qu'un produit soit accepté par le marché. Il faut du temps pour que des partenaires travaillent bien ensemble, que des collègues s'entendent bien. Il faut du temps pour faire un bon produit. Il faut le peaufiner, encore et encore. Il faut agir vite, mais il faut attendre les résultats avec patience. Comme disait Naval Ravikant, l'inspiration est éphémère. Quand elle arrive, il faut agir tout de suite.