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Alors, euh, par où commencer ? Apprendre à aimer lire, hein ? C'est... c'est vraiment un super pouvoir. Enfin, si on aime lire, avec un peu d'aide, de guidance, on peut vraiment aller loin, c'est incroyable. On vit un peu... dans une sorte d'ère Alexandrine, quoi ! Tout est disponible, toutes les infos, tous les livres... un clic et hop ! C'est là. Le problème, c'est pas tellement l'accès, c'est plutôt... comment dire... la soif d'apprendre, le désir.
Moi, la lecture, c'est... c'est mon premier amour, quoi ! Je me souviens, chez mes grands-parents, en Inde... Mon grand-père, il avait juste le "Reader's Digest". Petit, je me couchais par terre et je dévorais tous les numéros. À l'époque, c'était pas comme maintenant, hein ! Il y avait pas autant de choix. Je lisais des BD, des romans... tout ce que je trouvais, quoi.
J'ai toujours aimé lire, mais en y réfléchissant, c'est aussi parce que... j'étais assez introverti, timide, quoi. Je préférais rester à la maison avec un bouquin. J'ai été fasciné par les mots, les idées, très tôt. Et aussi, faut dire, personne ne me forçait à lire quoi que ce soit.
Souvent, les parents, les profs, ils nous orientent vers certains livres ou nous en éloignent. Moi, je lisais plein de trucs, enfin... du "junk food" intellectuel, si on regarde ça avec les yeux d'aujourd'hui !
Le truc, c'est de lire ce qu'on aime, jusqu'à... bah, jusqu'à adorer ça, quoi !
On devrait lire juste pour le plaisir, sans raison particulière. Faut pas que ce soit une corvée. On lit parce que... c'est fun, tout simplement.
Je me rends compte que maintenant, je relis beaucoup de livres. Plus que je n'en découvre des nouveaux, en fait. Y'a un tweet que j'ai vu, de @illacertus, qui disait : "Je veux pas lire tous les livres, je veux juste lire 100 bons livres encore et encore." Je trouve ça tellement vrai ! Faut trouver les bons livres pour soi, parce qu'on a tous des goûts et des besoins différents. Et là, on en retire vraiment quelque chose.
Faut pas faire la course à celui qui lit le plus vite. Plus un livre est bon, plus faut prendre son temps, le savourer.
Moi, alors, je sais pas pour vous, mais j'ai une attention... désastreuse ! Je survole, je lis en diagonale, je zappe... et je retiens pas forcément les détails. Mais c'est pas grave, hein ! Ce qui compte, c'est que... à un niveau plus profond, j'absorbe l'essence du livre. Ça devient comme... un fil dans la tapisserie de mon âme, quoi !
Ça vous est déjà arrivé, non ? De commencer un livre et de vous dire : "Tiens, ça a l'air intéressant, pas mal du tout." Et au fur et à mesure, t'as une drôle d'impression... Un sentiment de déjà-vu. Et puis, à la moitié, tu te dis : "Mais... je l'ai déjà lu, ce truc !" C'est pas grave ! Si on l'a oublié, c'est qu'on est prêt à le redécouvrir.
Les livres que je lis vraiment attentivement, ils sont pas si nombreux, en fait. Je survole beaucoup de choses, mais y'a quelques livres qui... constituent ma base de connaissances, quoi.
En fait, je lis peut-être pas autant que les gens l'imaginent. Je lis peut-être une ou deux heures par jour, mais c'est suffisant pour me placer dans le top 0,00001% des lecteurs mondiaux ! Et la lecture, c'est... c'est la source de tout ce que j'ai accompli, matériellement et spirituellement. La plupart des gens, ils lisent pas une heure par jour. Le commun des mortels, il lit peut-être une minute, voire moins. Donc, prendre l'habitude de lire, c'est... c'est le truc le plus important.
Le genre, le contenu, c'est pas si important. Au final, on suit ses intérêts, et on finit par lire beaucoup. Et ça change vraiment la vie. C'est comme le sport : le meilleur sport, c'est celui qu'on aime et qu'on peut faire tous les jours. Bah, c'est pareil pour les livres, les blogs, Twitter, tout ce qui contient des idées, des infos, de l'apprentissage... La meilleure lecture, c'est celle qui nous passionne.
"Un livre à la main, et on ne gaspille pas son temps". C'est une citation de Charlie Munger.
Chacun fonctionne différemment, hein ? Y'en a qui aiment prendre des notes. Moi, mon carnet de notes, c'est Twitter. Je lis beaucoup, et si je tombe sur une idée qui me frappe, qui me fait tilt, je la partage sur Twitter. Mais faut que je condense, que je trouve les bons mots... Faut que j'en fasse une sorte de... maxime, quoi ! Et là, y'a toujours des gens qui... qui attaquent, qui sortent mes propos de leur contexte. Et je me dis : "Pourquoi j'ai encore tweeté ? Je retiens jamais la leçon !"
Critiquer les défauts évidents d'une opinion, ça signifie que soit la personne que tu attaques est stupide, soit c'est toi qui l'es.
Quand on prend un livre, on le feuillette d'abord pour trouver ce qui nous intéresse, ou on commence à lire n'importe où ? Comment vous faites, vous ?
Moi, je commence par le début, mais je lis vite. Si c'est pas intéressant, je zappe, je regarde la fin... Si le premier chapitre est nul, qu'il m'accroche pas, je lâche l'affaire, ou je saute des chapitres. Je commence au milieu.
Je crois pas au "plaisir différé" en lecture. Lire un truc ennuyeux, c'est... c'est juste pénible. Y'a tellement de livres ! Tellement de bons livres ! Si j'aime pas, je passe à autre chose.
Compter le nombre de livres qu'on a lus, c'est... c'est de la vanité. Plus on a de connaissances, plus on a de livres à lire. Faut pas chercher à lire à tout prix, faut se concentrer sur les nouvelles idées qui peuvent nous aider à comprendre le monde.
En général, je survole, je saute des passages... Je cherche les chapitres qui m'attirent. La plupart des livres (enfin, je parle des essais, hein, pas des romans), ils ont un argument principal. L'auteur il avance un argument, il donne plein d'exemples pour le prouver, et il l'applique à tout. Dès que j'ai compris l'argument, j'arrête de lire. Y'en a plein comme ça, je les appelle les "best-sellers pseudo-scientifiques". Les gens me demandent : "T'as lu ce livre ?" Je dis oui, mais j'ai peut-être lu que deux chapitres, mais j'ai pigé l'essentiel.
Si un livre a été écrit juste pour faire de l'argent, faut pas le lire.
Comment on fait pour digérer, pour intégrer ce qu'on lit ?
Il faut expliquer ce qu'on a appris à quelqu'un d'autre. C'est comme ça qu'on apprend.
La différence, c'est pas entre les "éduqués" et les "non-éduqués", c'est entre ceux qui "aiment lire" et ceux qui "n'aiment pas lire".
Si on veut penser plus clairement, de manière plus indépendante, qu'est-ce qu'on peut faire dans les 60 prochains jours ?
Lire des classiques de maths, de sciences, de philo. Pas de best-sellers, pas de news. Faut éviter les "clubs de lecture", faut pas chercher l'approbation du groupe. Il faut mettre la vérité au-dessus de l'approbation sociale.
Apprendre la logique et les maths. Une fois qu'on maîtrise ça, on a plus peur de rien.
Aucun livre dans une bibliothèque devrait nous faire peur. Que ce soit des maths, de la physique, de l'électricité, de la sociologie, de l'économie... Faut pas avoir peur. Y'en a qui seront plus difficiles, mais c'est pas grave, faut continuer à lire, encore et encore.
La confusion qu'on ressent en lisant, c'est comme les courbatures après le sport. Lire, c'est faire travailler ses muscles mentaux. Faut apprendre à lire des livres.
Le problème de "faut pas trop réfléchir, faut juste lire", c'est qu'il y a tellement de déchets, maintenant. Y'a des mauvais écrivains, qui produisent des choses... pas terribles.
J'ai rencontré des gens qui semblaient très cultivés, très érudits, mais qui n'avaient pas de sagesse. C'est parce qu'ils ont lu beaucoup de livres, mais dans le mauvais ordre, avec le mauvais contenu. Ils ont commencé leur voyage de lecture avec des choses sans substance, sans vérité. Et ça, ça a formé leur vision du monde. Et après, quand ils rencontrent de nouvelles idées, ils les jugent à partir de cette base. Et forcément, leurs jugements sont... limités. Donc, c'est important de construire une bonne base.
La plupart des gens ont une peur naturelle des maths. Ils savent pas évaluer les données de manière indépendante. Du coup, ils surestiment les opinions basées sur des méthodes mathématiques ou pseudo-scientifiques.
C'est essentiel de construire une base solide, pour pouvoir voir loin, pour pouvoir distinguer le vrai du faux.
La meilleure méthode, c'est de s'en tenir aux sciences, aux théories fondamentales (vous aimez peut-être pas cette réponse). Y'a peu de vérités incontestables, mais les maths en font partie. Presque personne n'est en désaccord avec 2 + 2 = 4, non ? C'est une discipline très rigoureuse, qui peut servir de base solide.
De même, les sciences naturelles, la micro-économie, ça peut servir de base solide. Dès qu'on s'éloigne de ça, les problèmes commencent, parce qu'on a du mal à distinguer le vrai du faux. Faut faire de son mieux pour construire une base solide.
Maîtriser l'arithmétique et la géométrie, c'est plus utile que d'étudier les maths avancées. Donc, je conseille de passer plus de temps sur la micro-économie, de commencer par un cours d'introduction.
Une autre méthode, c'est de lire les originaux, les classiques. Si on s'intéresse à l'évolution, faut lire Darwin, pas Richard Dawkins (même si je le trouve génial). Faut commencer par Darwin, et après Dawkins.
Si on veut étudier la macro-économie, faut commencer par Adam Smith, Von Mises, ou Hayek... faut lire les premiers philosophes de l'économie. Si on aime les idées communistes ou socialistes, on peut commencer par les œuvres de Karl Marx. Faut pas lire les interprétations, les commentaires... C'est juste des gens qui te disent comment tu devrais faire, comment le monde devrait fonctionner.
Avec les originaux, les classiques, on peut se construire une vision du monde complète et une compréhension profonde. On a plus peur de rien. On peut commencer son voyage d'apprentissage. Si on devient une machine à apprendre, on manquera jamais de moyens de gagner sa vie. On aura la capacité de comprendre l'essence des phénomènes sociaux, de trouver la vraie valeur, les vrais besoins. Et grâce à l'apprentissage, on restera à la pointe du progrès.
Pour penser clairement, faut comprendre les bases. Si on se contente de mémoriser des concepts complexes, sans les intégrer, sans les appliquer, on comprend rien.
On vit à l'ère de Twitter et Facebook. On reçoit des bribes de sagesse, c'est difficile à absorber. Lire est devenu difficile pour les modernes, parce que notre cerveau a été entraîné d'une certaine manière. On a deux entraînements contradictoires.
D'un côté, notre attention est de plus en plus courte, parce qu'on est bombardés d'infos. On veut lire vite, résumer, aller à l'essentiel.
Twitter a diminué ma capacité de lecture, mais a beaucoup amélioré ma capacité d'écriture.
D'un autre côté, on nous a appris à finir un livre avant d'en commencer un autre. Le livre, c'est sacré. À l'école, le prof te donne un livre, tu dois le finir. Avec le temps, on a oublié comment lire. Je connais plein de gens qui sont bloqués sur un livre, qui ont du mal à en commencer un autre.
Je suis sûr que vous êtes coincés sur une page, non ? Mais vous vous dites que vous devriez finir ce livre. Et qu'est-ce que vous faites ? Bah, vous lisez plus rien.
Pour moi, c'est une tragédie d'abandonner la lecture. J'ai grandi avec les livres. Et puis, je me suis mis aux blogs, à Twitter, à Facebook. Et là, je me suis rendu compte que j'apprenais rien sur Internet. Je passais mes journées à manger des friandises de dopamine, des tweets de 140 caractères. Je tweetais, et je regardais qui avait retweeté. C'était super, fun, mais c'était juste un jeu.
Et là, j'ai compris que je devais revenir à la lecture.
Je sais que c'est difficile, parce que mon cerveau a été entraîné à passer son temps sur Facebook, Twitter, et toutes ces choses fragmentées.
Alors, j'ai trouvé une astuce : je considère les livres comme des collections d'articles de blog ou de tweets. Je suis pas obligé de tout lire. Si quelqu'un me parle d'un livre, je l'achète. Maintenant, je lis 10, 20 livres en même temps. Je lis en diagonale, je survole.
Si c'est ennuyeux, je zappe. Des fois, je commence au milieu, parce qu'il y a des passages qui m'attirent. Et puis, je lis autant que je veux. J'ai pas l'impression de devoir tout lire. Et d'un coup, les livres sont revenus dans ma vie. C'est génial, parce qu'ils contiennent une sagesse ancienne.
Pour résoudre un problème, plus le problème est ancien, plus la solution a eu le temps de se perfectionner.
Si on veut apprendre à conduire ou à piloter un avion, faut lire des guides modernes, parce que c'est un problème moderne, et qu'on a de bonnes solutions modernes.
Mais si c'est un problème ancien, comme comment rester en bonne santé, comment rester calme et serein, quelles sont les bonnes valeurs, comment bien élever sa famille... Bah, les solutions anciennes sont peut-être meilleures.
Tout livre qui a survécu pendant 2000 ans a été trié et filtré par des générations. Les principes généraux qu'il contient ont plus de chances d'être corrects. Je veux recommencer à lire ce genre de livres.
Vous avez des mélodies qui vous trottent dans la tête, qui vous lâchent pas ? C'est une trace mémorielle. Toutes les idées se forment comme ça. Alors, faut faire attention à ce qu'on lit.
Un cœur calme, un corps sain, une famille aimante. On peut pas acheter ça. Faut travailler pour ça.