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Calculating...

Alors, parlons un peu de... comment dire, de richesse sociale, quoi. C'est un truc hyper important, je trouve, et on n'y pense pas forcément assez, tu vois?

La question de base, celle qui fait un peu réfléchir, c'est: qui sera assis au premier rang à ton enterrement? Ça met les choses en perspective, hein? Parce que, au fond, c'est ça qui compte, non? Pas le nombre de likes sur Instagram, mais les gens qui se soucient vraiment de toi.

En gros, la richesse sociale, c'est un peu comme un tabouret à trois pieds. Il y a trois piliers, tu vois?

Le premier, c'est la profondeur. C'est-à-dire, le lien que tu as avec un petit cercle de personnes. Des relations solides, profondes, qui ont du sens, quoi. Tes vrais amis, ta famille proche, les gens sur qui tu peux vraiment compter.

Ensuite, il y a la largeur. C'est ton réseau, ton cercle plus large. Les gens qui t'apportent du soutien, un sentiment d'appartenance, même si c'est pas des relations ultra-intimes. Ça peut être à travers une communauté, une association, une religion, une activité sportive... bref, quelque chose de plus grand que toi.

Et enfin, le troisième pilier, c'est le statut acquis. C'est le respect, l'admiration, la confiance que tes pairs te portent... pas pour ce que tu as, tu vois, pas pour tes belles voitures ou tes vêtements de marque, mais pour ce que tu es, pour ce que tu fais, pour ta valeur intrinsèque. C'est vraiment ça qui compte, je pense. Le respect qu'on gagne, pas celui qu'on achète.

Alors, il y a une petite évaluation qu'on peut faire, un genre de "score de richesse sociale". C'est assez simple, tu réponds à quelques affirmations avec des notes de 0 à 4. Zéro, c'est "pas du tout d'accord", et quatre, c'est "tout à fait d'accord". Genre...

"J'ai un noyau dur de relations profondes, aimantes et soutenantes".

"Je suis régulièrement capable d'être le partenaire, le parent, le membre de la famille et l'ami que j'aimerais avoir".

"J'ai un réseau de relations plus lâches dont je peux apprendre et sur lequel je peux m'appuyer".

"J'ai un profond sentiment de connexion à une communauté (locale, régionale, nationale, spirituelle, etc.) ou à quelque chose de plus grand que moi".

"Je n'essaie pas d'acquérir du statut, du respect ou de l'admiration par des achats matériels".

Après, tu fais le total, et ça te donne une idée de ta richesse sociale de base. C'est juste un point de départ, hein.

Et après, on peut se fixer des objectifs, éviter certaines choses, et mettre en place des systèmes pour améliorer tout ça. Par exemple, quel score tu aimerais atteindre d'ici un an? Quelles étapes intermédiaires tu dois franchir pour y arriver? Quelles choses tu veux absolument éviter en chemin?

Il y a une petite astuce qui peut aider, c'est de faire une "carte des relations". Tu listes toutes tes relations importantes, et tu évalues chaque relation en fonction de deux critères: est-ce que c'est une relation soutenante, ambivalente ou dévalorisante? Et à quelle fréquence tu interagis avec cette personne? Ça te permet de visualiser tes relations sur une grille, avec "santé de la relation" d'un côté et "fréquence de la relation" de l'autre.

Et du coup, tu peux voir quelles relations sont dans la zone verte (saines et fréquentes), et quelles relations sont dans la zone d'opportunité (saines, mais peu fréquentes). Et ça te donne une idée de où tu peux investir ton temps et ton énergie pour renforcer tes liens sociaux. Genre, tu pourrais essayer de passer plus de temps avec les personnes qui sont dans la zone d'opportunité.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. J'espère que ça vous a donné envie de réfléchir un peu à votre richesse sociale. C'est vraiment important, quoi.

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