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Alors, euh, comment développer son autorité ? Un petit guide pour parler en public, quoi. Piliers : l'étendue des connaissances et le statut acquis.
Bon, je vous avoue un truc, hein. Avant, j'étais super stressé quand je devais prendre la parole en public. Et je sais que je suis pas le seul, hein. D'ailleurs, y a plein d'études qui montrent que les gens préfèrent presque mourir que de parler devant une foule, c'est dingue, non ?
Mais bon, savoir parler en public avec assurance, c'est super important pour la carrière, la vie perso, tout ça. Ça ouvre des portes, ça aide à créer des liens, ça montre qu'on s'y connaît, qu'on a bossé pour arriver là où on est. Bref, ça peut vraiment booster les choses, quoi. Donc, on peut pas juste se cacher, faut trouver des techniques pour être plus à l'aise et donner le meilleur de soi-même.
Alors voilà, les stratégies que j'ai utilisées pour devenir un pro de la prise de parole en public, des trucs que vous pouvez tester tout de suite, quoi.
D'abord, la préparation avant l'événement, hyper important.
Faut créer une structure claire. Les meilleurs orateurs, ils font pas un discours barbant, ils racontent une histoire. Ils emmènent le public en voyage, tu vois ? Donc, faut une structure facile à comprendre. C'est bien de l'annoncer clairement au début, que ce soit dans les supports de présentation ou quand on commence à parler.
Ensuite, faut construire ses "briques Lego". Quand on est stressé, on a tendance à vouloir tout apprendre par cœur. On se dit que ça va nous protéger, que si on récite bêtement, on aura moins peur. Sauf que, en fait, ça marche souvent pas comme ça, hein.
Parce que si on mémorise tout, la moindre erreur, le moindre truc qui déraille, ça nous déstabilise complètement. On connaît le texte dans un ordre précis, donc on peut pas s'adapter. Un bug dans les slides, une question bizarre du public, un petit raté au début, et hop, toute la préparation à la poubelle.
Donc, ce que je conseille, c'est de bosser les moments clés, comme le début, les transitions, les punchlines. Faut vraiment les maîtriser, ces "briques Lego".
Et puis, au lieu de répéter le discours du début à la fin, faut s'entraîner par petits bouts. Ça peut paraître bizarre, mais ça rend plus adaptable si tout ne se passe pas comme prévu.
Un truc un peu spécial, aussi, pour un gros discours, c'est de le répéter une fois en marchant vite ou en faisant un peu de jogging. Ça simule le stress, le cœur qui bat plus vite, quoi.
Et puis, un truc en option, mais qui marche bien : étudier les meilleurs. Si on veut progresser dans un domaine, faut regarder comment font les pros. On a la chance d'avoir accès aux meilleurs coachs du monde en un clic. Faut choisir trois, quatre, cinq orateurs qu'on admire. Ça peut être des politiques, des chefs d'entreprise, des humoristes, des coachs... Peu importe. On va sur YouTube, on regarde des vidéos de leurs discours. On ralentit la vitesse de lecture et on prend des notes.
Faut faire attention à plein de choses :
Comment ils structurent leurs interventions ?
Quel est le rythme de leurs paroles ? Quand est-ce qu'ils font des pauses ? Quand est-ce qu'ils accélèrent ?
Quand est-ce qu'ils parlent fort ? Quand est-ce qu'ils baissent la voix ?
Comment ils bougent sur scène ? Quels gestes ils font ?
Comment ils interagissent avec le public ?
En regardant les meilleurs, on finit par adopter leurs techniques naturellement.
Après, y a la préparation juste avant de monter sur scène.
Faut gérer "l'effet projecteur". C'est un truc psychologique qui fait qu'on a l'impression que tout le monde nous regarde, nous juge. C'est particulièrement fort quand on parle en public, et ça peut nous paralyser.
Pour atténuer cet effet, on peut utiliser la technique du "Et alors ?".
On affronte ses pires peurs, ce qui pourrait mal se passer.
On imagine que ça arrive vraiment. Et là, on se demande : "Et alors ?". Et alors si on oublie un bout du discours ? Si on le fait pas parfaitement ? On va bafouiller, mais on va s'en sortir. Notre famille nous aimera toujours quand on rentrera à la maison, et la vie continuera.
La plupart du temps, la réponse à "Et alors ?" est moins grave qu'on l'imagine. Comme disait Sénèque, "On souffre plus dans l'imagination que dans la réalité".
Ensuite, faut se mettre dans un personnage. C'est une technique qui consiste à créer un personnage qui peut se montrer et performer dans des situations qui nous font peur.
L'idée, c'est de créer un personnage qui va assurer pendant le discours, et de "basculer" dans ce personnage juste avant de monter sur scène.
Faut imaginer le personnage idéal pour parler en public :
Quelles sont ses qualités ?
Comment il interagit avec son environnement ?
Quelle image il renvoie ?
Quel est son état d'esprit ?
On active ce personnage et on aborde le moment avec une nouvelle énergie, comme la meilleure version de soi-même.
Et puis, faut éliminer le stress. Le "soupir physiologique", c'est une technique super efficace, prouvée par la science, pour se détendre rapidement.
C'est une respiration avec une longue inspiration, une courte inspiration, et une longue expiration. On le fait naturellement quand le taux de dioxyde de carbone dans le sang est trop élevé. Ça crée une sensation de relaxation en libérant beaucoup de dioxyde de carbone d'un coup.
Si on sent le stress monter juste avant de parler, on essaie ça :
On inspire deux fois par le nez, une fois lentement, puis une fois rapidement.
On expire longuement par la bouche.
On répète ça deux, trois fois.
Effet immédiat garanti.
Et maintenant, la livraison, le moment de parler, quoi.
Faut casser la tension.
Une fois, juste avant de faire un discours, les organisateurs m'ont demandé quelle musique je voulais pour mon entrée. Ils pensaient sûrement que j'allais choisir un truc qui booste. J'ai dit "Girl on Fire" d'Alicia Keys. Ils croyaient que je plaisantais, mais j'étais sérieux. Pourquoi ? Parce que faire un truc inattendu et drôle au début, ça détend tout de suite l'atmosphère. Quand je suis arrivé sur cette chanson, j'avais une blague toute faite !
"Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis arrivé sur 'Girl on Fire'... Ben, c'est la chanson préférée de mon fils d'un an, et je me suis dit qu'il serait plus content de regarder la vidéo si son papa arrivait sur son tube préféré."
Mon stress a disparu quand j'ai vu les sourires et les rires dans le public.
La leçon : faut trouver un moyen simple de casser la tension au début et de se mettre le public dans la poche.
Ensuite, faut jouer au "jeu de la lave". Vous vous souvenez de ce jeu où on devait pas toucher le sol parce que c'était de la lave ? Pendant un discours, j'essaie de faire pareil. J'imagine que mes poches et mon torse, c'est de la lave, donc je peux pas les toucher.
Ce truc tout simple, ça oblige à éloigner les bras du corps, à faire de grands gestes, à avoir l'air sûr de soi.
Un conseil de pro : faut faire de grands gestes dès le début du discours. Ça donne confiance et ça lance la dynamique.
Et puis, faut bouger avec intention. Se balader comme si on était au téléphone avec son crush du collège, ça sert à rien. Ça nous rend juste plus nerveux.
Faut faire des pas lents, réfléchis, intentionnels. Faut bouger avec sérieux. Faut utiliser les mouvements pour marquer des pauses dans les paroles, pendant qu'on se déplace dans la salle.
Y a ceux qui bougent pour bouger, et y a ceux qui bougent avec un but, qui savent où ils vont. Faut toujours être dans la deuxième catégorie.
Pour résumer tout ça :
Ces stratégies, ça marche vraiment bien pour prendre la parole en public :
Faut étudier les meilleurs : Regarder des vidéos sur YouTube pour s'inspirer.
Faut créer une structure claire : Être précis sur l'histoire qu'on raconte.
Faut construire ses "briques Lego" : Répéter les moments clés, sans tout apprendre par cœur.
Faut gérer "l'effet projecteur" : Se demander "Et alors ?" pour arrêter de souffrir dans son imagination.
Faut se mettre dans un personnage : Activer le personnage idéal avant de commencer.
Faut éliminer le stress : Utiliser le "soupir physiologique".
Faut casser la tension : Trouver un moyen de détendre l'atmosphère au début, avec une blague ou de l'autodérision.
Faut jouer au "jeu de la lave" : Faire de grands gestes et éviter de toucher ses poches ou son torse.
Faut bouger avec intention : Faire des pas lents, réfléchis, intentionnels.
La prise de parole en public, c'est un muscle qu'on peut tous développer. En utilisant ces stratégies, on est sur la bonne voie, hein. Voilà voilà.