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Alors, comment vous dire... c'est l'histoire de comment une simple phrase a chamboulé ma vie. Et peut-être, peut-être que ça peut changer la vôtre aussi.
Un soir, en Californie, un truc tout bête, j'étais avec un vieil ami, on prenait un verre. Et il me demande, comme ça, comment ça va. Moi, réflexe pavlovien, je sors le truc habituel, hein: "Ça va, ça va... je suis super occupé!" Avec toute l'ironie involontaire de notre époque, où "occupé" c'est comme une médaille, tu vois? Comme si être stressé, c'était un truc dont il fallait être fier.
Et quand je lui pose la même question, au lieu de surenchérir sur qui est le plus débordé, il me dit qu'il "prend du temps pour les choses importantes", parce que son père, il avait été malade l'année d'avant. Ce côté vulnérable, ça m'a sorti du circuit habituel, de la conversation "on se raconte nos vies en speed". Il a ouvert une autre voie, et au lieu de résister, je m'y suis engouffré. Je lui ai dit que la Californie, ça commençait à me peser, que c'était loin de mes parents qui vieillissaient, sur la côte Est.
Et là, cet échange rare, cette honnêteté, a changé ma vie. Il me demande: "Tu vois tes parents souvent?" Moi: "Une fois par an, peut-être." Lui: "Ils ont quel âge?" Moi: "Dans la mi-soixantaine." Et là, il balance ça: "Ok, donc tu vas voir tes parents... quinze fois avant qu'ils ne meurent."
Un coup de poing dans l'estomac, quoi! J'ai dû respirer un bon coup pour pas réagir trop violemment. C'était un ami de longue date, il connaît bien mes parents. Ce n'était pas méchant, hein... c'était juste des maths. L'espérance de vie moyenne, c'est environ 80 ans, mes parents sont dans la mi-soixantaine, je les vois une fois par an... La conclusion, c'est que j'allais les voir quinze fois avant qu'ils disparaissent.
Ces maths, ça m'a brisé. C'est ce qui a tout changé.
En fait, je suis né d'une collision improbable entre deux mondes. Rejeter les conventions, c'est dans mon ADN. Ma mère, née et élevée à Bangalore, en Inde, en 78, elle a pris un avion, billet aller simple, pour étudier à Mount Holyoke College, dans le Massachusetts. Ses parents, forcément, ils flippaient qu'elle ne revienne jamais. Leurs amis leur disaient qu'elle allait rencontrer un Américain, tomber amoureuse et refaire sa vie là-bas, loin de tout. Ils avaient raison.
Mon père, lui, il a grandi dans une famille juive dans le Bronx, à New York. Son père, un peu autoritaire, avait déjà tout prévu pour lui : se marier avec une fille juive, trouver un boulot stable dans l'enseignement. Heureusement pour moi, le destin (si vous y croyez) en avait décidé autrement.
Dans un truc digne d'un film, ils se sont croisés en 80 dans une bibliothèque de Princeton. Ma mère, elle bossait pour payer ses études de master, mon père, lui, il terminait sa thèse. Ma mère, malgré l'inquiétude de ses parents à des milliers de kilomètres, elle a pris son courage à deux mains et elle l'a invité à sortir. Pendant qu'ils mangeaient leur glace, mon père, cash comme il était, lui a dit: "Ma famille ne nous acceptera jamais." Ma mère, tellement contente qu'il ait dit "nous", elle n'a même pas capté le message.
Et malheureusement, il avait raison. Pour des raisons qui sont incompréhensibles aujourd'hui, la famille de mon père n'acceptait pas cette relation. C'est devenu tellement tendu qu'il a dû choisir entre sa famille et ma mère. Je n'ai jamais connu les parents de mon père, et il ne les a plus jamais revus. Mais son choix, celui de l'amour avant tout, a défini le monde dans lequel j'ai grandi.
Mon enfance et ma jeunesse, ça a été une course monotone vers la définition parfaite de la réussite. J'étais bon à l'école... enfin, pas assez bien pour ma mère indienne, qui me demande encore aujourd'hui: "Pourquoi tu n'as pas essayé médecine?" Moi, je pensais surtout au baseball. J'avais des facilités, et j'ai bossé comme un dingue. J'ai eu une bourse pour jouer à Stanford. Je n'oublierai jamais la tête de ma mère quand je lui ai annoncé la nouvelle. Son incrédulité, de voir son fils, qui passait son temps à jouer au lieu d'étudier, être accepté à Stanford... c'était priceless!
Je suis parti en Californie, rêvant d'une carrière glorieuse dans le baseball professionnel. Mais en troisième année, une blessure à l'épaule a brisé mes rêves. J'ai dû me recentrer sur les études, et imaginer un autre avenir. Le problème, c'est que je ne savais pas quel avenir je voulais construire.
Alors, pour essayer de trouver la solution, j'ai fait ce que n'importe quel jeune ambitieux aurait fait: j'ai demandé aux gens les plus riches que je connaissais ce qu'ils faisaient dans la vie, et comment je pouvais faire pareil. Je me souviens très bien d'une conversation que j'ai eue avec un ami de la famille, qui avait fait fortune dans la finance. Il m'a conseillé de rentrer dans une société d'investissement directement après mes études. Son argument était simple: "Tu vas gagner cent mille dollars par an tout de suite, cinq cent mille peu après, et à trente ans, tu auras plus d'argent que tu ne sauras quoi en faire." Ca me paraissait plutôt pas mal, sur une base toute simple: l'argent = succès et bonheur.
Clairement, je ne sais pas trop quand j'ai intégré cette idée. Mon père était prof, ma mère avait une petite entreprise. On ne manquait de rien, mais on n'était pas riches, loin de là. Quand j'étais gosse, j'avais un pote très riche. Il avait une maison incroyable, tous les derniers jouets, tout le matos de sport dernier cri. J'étais jaloux de sa vie. Je ne me demandais même pas si tout ça le rendait heureux. J'ai fait mes études avec des mecs super brillants, qui mesuraient leur succès en fonction de qui avait la meilleure offre de Goldman Sachs ou McKinsey. Donc, on peut dire que ma vision du succès et du bonheur était bien ancrée quand j'étais prêt à entrer dans le monde du travail.
Comme disait Mark Twain: "Ce n'est pas ce que l'on ignore qui nous met dans le pétrin, mais ce que l'on croit savoir avec certitude et qui est faux." Eh bien, quand j'ai suivi le conseil de cet ami de la famille et que j'ai accepté un job en Californie, où j'allais gagner plus de cent mille dollars dès ma première année, j'étais sûr que c'était le début de ma route vers une vie de rêve, que si je bossais dur, j'allais finir par atteindre ce futur sans stress, rempli d'argent et de bonheur.
Ce que je croyais savoir avec certitude était faux. Je ne m'en étais juste pas encore rendu compte.
A trente ans, j'avais tout ce qui, selon moi, était signe de réussite. J'avais un job bien payé, un titre, une maison, une voiture... tout y était. Mais au fond de moi, j'étais malheureux. Je me suis dit qu'il y avait un problème avec moi. J'avais bossé dur pendant des années, croyant que la terre promise du succès était à portée de main. A chaque étape, je me disais que j'étais à une prime, une promotion, une bouteille de vin chère d'y arriver.
Et puis, un jour, j'ai réalisé que j'avais tout ça, et la seule chose que je me suis dit, c'est: "C'est ça, le bonheur?"
L'illusion de l'arrivée, c'est cette fausse croyance que le fait d'atteindre un objectif va nous apporter un sentiment durable de satisfaction et de contentement. On croit, à tort, qu'on va enfin se sentir arrivé quand on aura atteint ce qu'on a défini comme notre destination. J'avais trente ans et je gagnais des millions. J'étais arrivé. Mais le bonheur et l'épanouissement que j'attendais, je ne les ressentais pas. Au contraire, j'avais toujours cette angoisse de devoir faire plus, de ne jamais en avoir assez.
Je parie que je ne suis pas le seul à avoir vécu ça. Combien de fois ce dont vous rêviez quand vous étiez plus jeune est devenu la chose dont vous vous plaignez une fois que vous l'avez? La maison dont vous rêviez devient la maison que vous trouvez trop petite, ou qui a besoin de réparations. La voiture qui vous obsédait devient la voiture que vous avez hâte de changer, celle qui est tout le temps au garage. La bague de fiançailles qui vous faisait briller les yeux devient la bague que vous devez améliorer parce qu'elle a des défauts.
Pire encore, cette quête incessante de toujours plus m'avait rendu aveugle à la beauté de ce que j'avais déjà. Dans une fable de Platon, un philosophe, Thalès de Milet, marchait en regardant les étoiles, tellement absorbé qu'il est tombé dans un puits. Jean de La Fontaine l'a résumé en disant... enfin, je paraphrase, mais c'est l'idée... qu'on laisse tomber sa maison, sa vraie maison, pour construire des châteaux en Espagne.
Moi, je courais après ces châteaux en Espagne. J'étais aveugle au fait que je laissais ma vraie maison s'écrouler: ma santé se dégradait à cause du manque de sommeil et d'activité physique, mes relations souffraient de mon absence, et... comme l'avait si bien dit mon ami avec ses maths... le temps que j'avais avec ceux que j'aimais était limité, et il filait à toute vitesse.
Ma quête exclusive de l'argent me volait petit à petit une vie épanouissante.
Ce soir-là, en Californie, après le départ de mon ami, je savais qu'il fallait que ça change. J'avais tout misé sur une seule chose, au détriment de tout le reste.
Vu de l'extérieur, j'étais un winner. Mais si c'était ça, gagner, je me demandais si je ne jouais pas au mauvais jeu.
Les plus grandes découvertes, dans la vie, elles viennent pas des bonnes réponses, mais des bonnes questions.
Si je jouais au mauvais jeu, quel était le bon?
C'est de là qu'est parti mon cheminement. Il fallait que je définisse le bon jeu, celui qui allait vraiment me mener à la vie que je voulais. J'ai lu tout ce que je pouvais trouver, des centaines de livres, des milliers de pages, pour essayer de comprendre ce labyrinthe dans lequel je me trouvais: des classiques du développement personnel, des biographies de grands hommes et de grandes femmes, des textes religieux, des récits épiques de différentes cultures.
Mais la lecture, ça a ses limites. Pour vraiment comprendre quelque chose de profondément humain, il faut s'immerger dans l'expérience humaine.
J'ai parlé avec des gens de tous les horizons. Je les ai cherchés. J'ai pris l'avion pour aller les voir. Je me suis assis avec eux. Je les ai écoutés. Des jeunes diplômés aux PDG de grandes entreprises. Des mères au foyer à ceux qui avaient plusieurs jobs pour joindre les deux bouts. Des sportifs pros qui vivaient dans des valises aux moniteurs de ski et aux digital nomads. Des coachs de vie aux ouvriers d'usine. Je suis devenu un étudiant de l'expérience humaine.
J'ai passé des heures avec un homme qui venait de perdre sa femme, et qui se retrouvait seul avec leur fille. Il m'a parlé de la profondeur de l'amour. J'ai rencontré un jeune de 28 ans, qui allait commencer le job de ses rêves, et qui a appris qu'il avait une tumeur au cerveau inopérable. J'ai parlé avec une jeune maman, qui essayait de jongler entre sa carrière et son rôle de mère. J'ai interviewé un homme qui venait de sortir de prison, après 25 ans, et j'étais fasciné par sa vision du temps, et par la spiritualité qui l'avait aidé à tenir. J'ai rencontré un coiffeur de 46 ans, qui me disait, avec un sourire: "Je paie mes factures et j'emmène mes filles en vacances deux fois par an. Je suis un homme riche." J'ai déjeuné avec une dame de 90 ans, qui avait décidé de se mettre à la peinture, et qui me disait que la créativité et le contact avec les autres lui donnaient envie de vivre. J'ai parlé avec des jeunes, qui essayaient de trouver leur voie, entre les attentes de leur famille et leur propre quête de sens. Je me suis assis avec un père, qui avait perdu ses jumeaux, mais qui avait trouvé de la joie dans les promenades dans la nature.
Dans chaque conversation, je faisais un exercice de visualisation. Fermez les yeux, imaginez votre journée idéale, à 80 ans (ou 100 ans!). Imaginez-la en détail. Qu'est-ce que vous faites? Avec qui? Où êtes-vous? Comment vous sentez-vous? Cet exercice, ça force à commencer avec la fin idéale en tête, à définir ce qu'est une vie réussie, et ensuite, à faire les choses nécessaires pour y arriver.
Grâce à cet exercice, à ces centaines de livres, à ces milliers d'heures de conversations, j'ai compris un truc:
On veut tous la même chose. Et c'est pas une question d'argent.
Du jeune entrepreneur au retraité, de la jeune maman à celle dont les enfants ont quitté la maison, de l'avocat riche au prof de collège, la journée idéale, c'est toujours un peu la même chose:
Du temps, des gens, un but, la santé.
A chaque fois, ces piliers étaient au centre de cette journée idéale. Passer du temps avec ceux qu'on aime, faire des activités qui nous donnent un but, être en bonne santé, physiquement et mentalement.
L'argent, c'était un moyen d'y arriver, pas le but en soi.
Et là, j'ai réalisé: je ne jouais pas au mauvais jeu. Je jouais mal.
C'était mon tableau de score le problème.
Il est cassé. Il nous oblige à mesurer notre richesse, notre succès, notre bonheur, en fonction de l'argent. Or, ce que l'on mesure a de l'importance. Comme disait Peter Drucker: "Ce qui est mesuré est géré." Ca veut dire que les indicateurs que l'on mesure sont ceux que l'on privilégie. En d'autres termes, le tableau de score, c'est important parce que ça dicte nos actions, notre façon de jouer.
Votre tableau de score est peut-être cassé, mais en attendant:
Le temps vous file entre les doigts.
Vos relations s'effritent.
Votre but et votre épanouissement s'étiolent.
Votre vitalité physique diminue.
Si on ne mesure que l'argent, toutes nos actions vont tourner autour de ça. On va mal jouer.
Si on répare ce tableau de score, si on mesure notre richesse de façon plus complète, nos actions vont suivre. On va bien jouer.
En gardant ça en tête, j'ai commencé à créer un nouvel outil, pour mesurer nos vies, basé sur ces piliers: temps, relations, but, santé. Il ne suffisait pas de savoir que ces piliers étaient importants, il fallait que je puisse les mesurer, suivre mes progrès et évaluer l'impact de mes actions quotidiennes sur ces piliers.
Ce... ce que je vous raconte, c'est le résultat de ce cheminement.
Peu importe qui vous êtes et où vous en êtes dans votre vie, ce... cette histoire est pour vous:
Les jeunes diplômés, qui ne savent pas comment gérer leur carrière par rapport au reste. Les jeunes mamans, qui essaient de trouver l'équilibre entre leurs ambitions et leur désir d'être présentes pour leurs enfants. Les retraités, qui se demandent comment occuper le dernier tiers de leur vie. Les cadres supérieurs, qui commencent à se demander si les sacrifices en valent la peine. Les immigrés, qui hésitent entre les opportunités professionnelles d'un nouveau pays et l'éloignement de leur famille. Les jeunes pères, qui sont au sommet de leur carrière, alors que leurs enfants grandissent. Les jeunes loups, qui sentent la pression de longues heures de travail, et leur envie de rencontrer quelqu'un. Les parents dont les enfants ont quitté la maison, et qui se demandent comment construire une nouvelle vie à deux.
Les histoires, les questions, les réflexions... ça va être différent pour chacun, mais les outils, ils sont universels.
Cette façon de voir la vie, c'est une nouvelle façon de mesurer les bonnes choses, de prendre de meilleures décisions, de concevoir sa vie, son succès, son bonheur, son épanouissement.
Ca va être un voyage, mais un voyage que vous pouvez commencer aujourd'hui, et qui peut changer votre monde plus vite que vous ne le pensez.
En une semaine, vous pouvez changer votre façon d'agir. En un mois, vous pouvez voir et sentir les résultats. En un an, tout sera différent.
Toute votre vie peut changer en un an. Pas dix, pas cinq, pas trois. Un. Un an à poser les bonnes questions. Un an à mesurer et à privilégier les bonnes choses. Un an d'efforts concentrés sur les bonnes actions.
Croyez-moi, je l'ai vécu.
En mai 2021, j'étais malheureux. Mon tableau de score était cassé et mes priorités me menaient lentement vers le point de non-retour.
En une semaine, j'avais changé ma façon d'agir. Ma femme et moi, on a eu des conversations profondes, difficiles, sur la façon dont on voulait mesurer nos vies. On a défini les priorités et les valeurs qui allaient nous guider.
En un mois, je voyais et je sentais les résultats. J'avais pris la décision difficile, mais importante, de me lancer dans un nouveau projet professionnel, aligné sur mon but, avoir un impact positif. J'avais remis ma santé au centre de mes priorités, en me concentrant sur les bases: bouger, bien manger, dormir. Et surtout, ma femme et moi, on avait vendu notre maison en Californie, et on avait commencé à déménager sur la côte Est, pour se rapprocher de nos parents. On est passé de "Vous allez voir vos parents quinze fois avant qu'ils ne meurent" à un souvenir d'une vie passée.
En un an, tout était différent. Mon nouveau projet marchait bien. J'avais la liberté de me promener tous les jours, de faire du sport, de me concentrer sur les projets et les gens qui me plaisaient. Et alors qu'on avait du mal à avoir un enfant en Californie, peu après notre arrivée dans notre nouvelle maison, à New York, on a appris que ma femme était enceinte. Elle a donné naissance à notre fils, Roman, le 16 mai 2022. Quand on est rentrés de l'hôpital, j'ai vu les grands-parents de Roman qui nous attendaient devant la maison. Toute notre famille était là pour nous accueillir, pour nous accueillir chez nous.
Un vendredi après-midi, ce mois-là, je me promenais avec Roman, quand un vieil homme m'a abordé. Il m'a dit: "Je me souviens, j'étais là avec ma fille nouveau-née. Elle a 45 ans maintenant. Ca passe vite, profitez-en." Ca m'a touché. Le lendemain matin, je me suis réveillé et j'ai pris mon fils dans mon lit. Ma femme dormait encore. Il était tôt, les premiers rayons de soleil du printemps commençaient à filtrer à travers la fenêtre. J'ai regardé mon fils, qui avait les yeux fermés, avec un petit sourire sur ses lèvres. Et là, j'ai eu une sensation: j'étais arrivé. Mais pour la première fois de ma vie, je ne voulais rien de plus.
C'était suffisant.
Ne laissez jamais la quête du "plus" vous distraire de la beauté du "suffisant".
Mon nom, Sahil, ça veut dire "la fin du voyage". Pour moi, cette prise de conscience marque la fin d'une première étape. J'espère que ça pourra vous aider aussi.
C'est le voyage d'une vie. J'espère que vous l'apprécierez.