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Calculating...

Alors, euh, oui... ce chapitre, enfin, c'est plutôt une réflexion, hein, sur l'ambiguïté. C'est pas un bug, c'est une fonctionnalité, comme on dit. C'est marrant, parce que ça me fait penser à un truc que j'ai lu... attendez, faut que je retrouve l'auteur... Ah oui, Adam Smith, enfin, pas le vrai Adam Smith, mais un journaliste financier qui utilisait ce nom-là. Il disait, en gros, que pour comprendre le monde, il faut accepter qu'il soit pas toujours clair.

Et puis, euh, évidemment, on parle de Dickens, quoi ! Son "Conte de deux villes" avec cette introduction incroyable... "C'était le meilleur des temps, c'était le pire des temps..." et tout le reste. C'est tellement puissant, non ? Et ça résume bien l'époque, quand même ! La Révolution française, la Révolution américaine, l'essor de l'industrialisation... C'était un tourbillon, hein. Y'avait à la fois de l'espoir, et puis de la peur, des incertitudes... Enfin, vous voyez le truc.

Et c'est là que ça devient intéressant, parce qu'on parle d'évolution, de Darwin, tout ça... L'idée que les choses se mettent en place, s'adaptent, sans qu'il y ait forcément un plan précis derrière. C'est un peu le concept de la "main invisible" d'Adam Smith, quoi. Les entreprises, elles testent des trucs, certaines réussissent, d'autres non... et c'est comme ça que l'économie avance. C'est ce qu'on appelle, un peu, le pluralisme discipliné. On laisse les gens essayer, mais on n'hésite pas à couper les branches sèches.

Ça me rappelle la Réforme protestante, d'ailleurs ! Cette idée de décentraliser l'autorité, de laisser les gens lire la Bible eux-mêmes, de penser par eux-mêmes... C'est comme ça que sont nés les Lumières, la révolution scientifique... Et tout ça a rendu possible la révolution industrielle. C'est fou, non ?

Ce pluralisme discipliné, c'est vraiment le moteur de l'économie de marché. Et les deux sont importants, pluralisme et discipline. Un état qui dirige tout, ça marche pas, quoi. Les entreprises qui sont déjà bien établies, elles ont du mal à innover. C'est souvent les petits nouveaux qui bousculent les choses.

Après, on en vient à une autre idée, euh... celle de l'épanouissement, quoi ! Le "eudaimonia" d'Aristote. C'est pas juste avoir des possessions, c'est aussi avoir des relations avec les autres, être respecté, aimé... Et contribuer à la société. Et ça, ça s'applique aussi aux entreprises. Elles doivent pas juste faire du profit, elles doivent aussi prendre soin de leurs employés, de leurs fournisseurs, de leurs clients, des communautés où elles sont implantées. Enfin, c'est une question d'équilibre.

Aristote, lui, il était pas trop fan des commerçants. Il pensait que c'était des métiers "ignobles". Mais bon, il pouvait pas imaginer la complexité du monde moderne, la division du travail, les chaînes d'approvisionnement... Mais peut-être qu'il aurait reconnu certains comportements pas très éthiques de certains hommes d'affaires d'aujourd'hui, hein...

Alors, on revient à l'ambiguïté, quoi ! Dickens, il avait bien compris ça, quand il parlait de la Révolution française. Y'a toujours de l'incertitude, des contradictions... Et puis, on a ce truc rigolo du paradoxe de Sorite. Combien de grains de sable faut-il enlever à un tas pour qu'il ne soit plus un tas ? On sait pas, quoi ! Et on saura jamais. Y'a pas de réponse précise.

Et en fait, c'est pareil dans plein de domaines. On essaie de définir des choses, de mettre des étiquettes, mais c'est pas toujours possible. Le Bureau National de la Recherche Économique, par exemple, il essaie de définir ce qu'est une "récession". Mais en réalité, ce qui compte, c'est pas tant de savoir s'il y a "officiellement" une récession, mais plutôt de comprendre ce qui se passe, quoi ! De se poser la question "Qu'est-ce qui se passe ici ?". Parce que chaque situation est unique.

Donc, voilà, l'ambiguïté, c'est pas une erreur, c'est la réalité. C'est la complexité du monde. Et il faut l'accepter. C'est comme l'a dit Dickens, en fait. Il écrivait à une époque pleine de turbulences, et il disait que certains voulaient absolument tout simplifier, tout ranger dans des cases. Mais c'est pas ça la vie, quoi. Il faut accepter le flou, l'incertitude... C'est ça qui fait la richesse du monde.

Et puis, on parle de logique floue, aussi. Dans le monde numérique, tout est binaire, 0 ou 1. Mais la réalité, elle est plus nuancée que ça. C'est comme avec le sèche-linge, quoi ! On veut un linge "sec", mais pas trop sec, sinon c'est désagréable.

Moi, ce qui m'a frappé en écrivant ce livre, c'est le nombre de fois où on essaie d'imposer des catégories qui n'existent pas vraiment. Y'a pas de frontière nette entre le marché et la hiérarchie, entre le public et le privé, entre le profit et le non-profit, entre le capital et le travail... La notion de propriété, elle est souvent compliquée.

Les avocats et les économistes, ils aiment bien les catégories binaires, parce que le droit et les maths, ça demande de la précision. Mais le monde, il est rarement aussi simple que ça.

Et puis, y'a le concept de "mathiness", dont parle Paul Romer, qui est un économiste, il dit que parfois, les économistes utilisent des équations pour donner une impression de rigueur, mais en réalité, c'est pas toujours très solide.

Enfin voilà... les concepts de marché, de hiérarchie, de public, de privé, tout ça, c'est utile, mais faut pas être trop rigide avec les définitions. Faut pas essayer de tout ranger dans des cases. C'est mieux de faire comme Dickens, de décrire la réalité dans toute sa richesse et son ambiguïté. C'est ça qui nous aide à comprendre le monde.

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