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Euh, voilà, je voulais vous parler un peu de... de trucs que j'ai appris, quoi. Des trucs sur comment, euh, disons, se concentrer sur ce qui compte.
J'ai eu pas mal de galères, hein, faut dire. La première fois que j'ai gagné un peu de fric, pffft, envolé en bourse. La deuxième, un associé véreux m'a roulé dans la farine. Bon, la troisième, enfin, j'ai réussi à garder quelque chose.
Mais même après ça, c'était pas Byzance, hein ! Fallait vraiment charbonner. J'ai jamais fait un gros coup d'un seul coup. C'était toujours petit à petit, en créant des boîtes, en saisissant des opportunités, en investissant... Bref, un truc à long terme. Ma fortune, c'est pas arrivé en une seule année, hein. C'est plutôt comme... comme une rivière qui grossit au fil du temps. Plus de choix, plus de business, plus d'investissements... Toujours chercher ce que je pouvais faire.
Avec Internet, y'a un potentiel incroyable, hein. Franchement, maintenant, j'ai tellement d'idées pour gagner de l'argent que... enfin, vous voyez quoi, ça déborde ! Mais j'ai pas le temps de tout faire. Y'a mille façons de créer de la valeur, de monter des projets, de lancer des entreprises... Et l'argent, c'est un peu le truc en plus qui vient avec. Mais voilà, j'ai pas assez d'heures dans la journée pour tout concrétiser.
Faut vraiment donner un prix à son temps, quoi. Calculer son taux horaire. Si payer quelqu'un me fait gagner du temps, eh bien, je paye. Faut pas hésiter ! Pour vraiment gagner de l'argent, faut d'abord croire qu'on vaut quelque chose, hein.
Personne ne va accorder plus d'importance à ton temps que toi-même. Donc, fixe-toi un taux horaire super élevé et tiens-toi-y. Même quand j'étais jeune, je pensais que mon temps valait plus que ce que le marché voulait bien me donner. Et j'ai toujours fonctionné comme ça.
Quand tu dois prendre une décision, pense au temps que ça va te prendre. Combien de temps pour faire ça ? Si tu dois faire une heure de route pour aller chercher un truc, et que ton taux horaire c'est 100 balles, bah, ça te coûte 100 balles, quoi. Est-ce que ça vaut vraiment la peine d'y aller ?
Maintenant, imagine que tu avances dans le temps, jusqu'au jour où t'es financièrement indépendant. Choisi un taux horaire qui te semble correct pour cette période. Moi, tu pourrais pas me payer à l'heure aujourd'hui, c'est sûr. Mais même quand j'étais plus jeune, il y a 10 ou 20 ans, quand j'avais pas un rond, bah, tu pouvais pas m'embaucher, non plus. Je me disais sans arrêt : "Mon taux horaire, c'est 5000 dollars". Bon, avec le recul, c'était plutôt 1000 dollars, hein !
Bien sûr, j'ai fait des trucs cons, hein. Genre me disputer avec un électricien, demander un remboursement pour un haut-parleur qui marchait pas... Des trucs qui me faisaient perdre mon temps. J'aurais dû le jeter ou le donner, plutôt que de me faire rembourser. J'aurais dû payer quelqu'un pour le réparer, au lieu de le faire moi-même.
Que ce soit quand j'étais en couple ou maintenant que je suis marié, je me dispute souvent avec ma compagne en disant : "Non, je fais pas ça. C'est pas mon problème". Même ma mère, si elle me demande un petit truc, je râle. Y'a plein de choses que je ferai pas moi-même. Je préfère lui payer quelqu'un pour le faire. Même quand j'avais pas de thunes, je faisais ça, hein.
Faut toujours penser en termes de coût horaire. Si ça coûte moins cher de faire faire quelque chose par quelqu'un d'autre, bah, tu le fais faire. Si la perte que tu subis en ne faisant pas quelque chose est inférieure à ton taux horaire, bah, tu le fais pas. Si ça te coûte moins cher de payer quelqu'un, bah, tu payes quelqu'un. Même pour la cuisine, quoi ! Tu veux manger sain, fait maison, mais si tu peux déléguer, bah, délègue !
Ose te fixer un taux horaire super élevé, et tiens-toi-y. Un taux horaire idéal, il est presque ridicule tellement il est haut. Si c'est pas le cas, c'est que t'as pas visé assez haut. Quel que soit le taux horaire que tu choisis, je te conseille de l'augmenter encore. Comme je disais, même quand j'avais pas de fric, je me suis basé sur un taux horaire de 5000 dollars pendant un bon moment. Ça fait plusieurs millions de dollars par an, quoi !
Ce qui est marrant, c'est que maintenant, je pense que mon taux horaire est encore supérieur à ça. Je suis plutôt paresseux, hein, je suis pas le plus bosseur. Mais quand je fais un truc qui me plaît, je me donne à fond. Si on calcule mon revenu par rapport au temps que j'y passe, mon taux horaire est bien supérieur à ça.
Alors, vous m'avez demandé : "Si tu détestes la création de richesse, la richesse te fuira". Vous pouvez expliquer ?
Si t'es vaniteux, si tu compares tout le temps aux autres, bah, dès que tu croises quelqu'un qui a plus que toi, t'es jaloux, voire même aigri. Si tu dois bosser avec quelqu'un, et que t'as des pensées négatives sur lui, bah, il va le sentir. On est tous capables de ressentir ce que les autres pensent, au fond. Donc, faut vraiment se débarrasser de cette mentalité de comparaison.
Franchement, la jalousie, ça t'empêche de devenir riche. Parce que t'as pas le bon état d'esprit, t'as pas les bonnes relations. Faut rester optimiste, positif, c'est hyper important. Sur le long terme, les optimistes, ils s'en sortent mieux, c'est clair.
Dans le monde du business, la plupart des gens, ils jouent à un jeu à somme nulle. Y'en a quelques-uns qui jouent à un jeu à somme positive, et ils cherchent des gens qui pensent comme eux.
Y'a deux types de jeux, quoi. Le premier, c'est le jeu de l'argent. L'argent, ça règle pas tous les problèmes, mais ça règle tous les problèmes d'argent. Tout le monde le sait, donc tout le monde veut gagner de l'argent.
Mais en même temps, beaucoup de gens pensent, au fond d'eux, qu'ils gagneront jamais d'argent. Donc, ils aiment pas entendre parler d'histoires de gens qui créent de la richesse. Ils attaquent tout le système, ils disent "Gagner de l'argent, c'est mal, faut pas gagner d'argent".
Mais en fait, ils jouent à un deuxième jeu. Un jeu de statut. Ils disent "J'ai pas besoin d'argent, je veux pas d'argent" parce qu'ils veulent être bien vus, ils veulent impressionner les autres. Le statut, c'est ta place dans la société, quoi.
Dans l'histoire de l'humanité, la création de richesse, c'est un truc récent. Un jeu à somme positive. Alors que le jeu de statut, il existe depuis toujours. C'est un jeu à somme nulle. Ceux qui attaquent la création de richesse, souvent, c'est juste pour gagner du statut.
Le jeu de statut, c'est super vieux. Les singes, avant même de devenir des humains, ils jouaient déjà à ce jeu. C'est un jeu de hiérarchie. Qui est le premier ? Qui est le deuxième ? Qui est le troisième ? Pour que le numéro trois devienne le numéro deux, faut que le numéro deux, il s'en aille. Donc, c'est un jeu à somme nulle.
La politique, c'est un jeu de statut. Le sport aussi, c'est un jeu de statut. Y'a un gagnant, forcément y'a un perdant. Perso, j'aime pas trop les jeux de statut. Ils ont un rôle important dans la société, hein, parce qu'il faut savoir qui commande. Mais, fondamentalement, les gens ils jouent à ça parce que c'est un mal nécessaire.
Le truc, c'est que pour gagner au jeu de statut, faut écraser les autres. C'est pour ça qu'il faut éviter de jouer à ce jeu dans la vie. Parce que c'est un jeu de compétition, c'est un jeu où tu dois rabaisser les autres pour avancer. Ça te rend aigri, agressif. Tu te concentres sur comment dénigrer les autres, comment les battre, pour que toi, et ceux que t'aimes, vous soyez au-dessus.
Le jeu de statut, il existera toujours. On peut pas l'éviter. Quand tu essaies de créer de la richesse, tu peux te faire attaquer. Et là, faut que tu comprennes que, souvent, les autres essaient de te sacrifier pour améliorer leur propre statut. Ils jouent à un autre jeu. Un jeu qu'il faut éviter, parce que c'est un jeu à somme nulle, pas un jeu à somme positive.
Si tu joues à des jeux stupides, tu gagnes que des prix stupides.
Pour un jeune qui débute, c'est quoi le plus important ?
Le plus important, c'est de passer plus de temps à réfléchir aux décisions importantes. Au début de ta vie, y'a trois grandes décisions à prendre : où vivre, avec qui être, et quel métier faire.
Avant de se lancer dans une relation amoureuse, on prend rarement le temps de bien réfléchir. On passe un temps fou à travailler, mais on se pose rarement pour réfléchir au métier qu'on devrait faire. La ville où tu vis, ça peut complètement changer ta vie, mais on prend rarement le temps de choisir la ville idéale.
Un jeune ingénieur qui hésitait à déménager à San Francisco, je lui ai dit : "T'es sûr que tu veux quitter tes amis ? T'as envie d'être tout seul ?".
Si tu comptes vivre dix ans dans une ville, bosser cinq ans dans un job, ou passer dix ans avec quelqu'un, bah, faut passer un ou deux ans à y réfléchir avant de te lancer. C'est des décisions super importantes, c'est les trois clés de ta vie.
Pour les questions importantes, faut tout lâcher et prendre le temps d'y réfléchir sérieusement. Et celles-là, c'est peut-être les trois questions les plus importantes de ta vie.
Pour côtoyer les gens qui ont réussi, c'est quoi le truc le plus important ? Un ou deux trucs ?
Trouve ce que tu sais bien faire, et utilise tes compétences pour aider les autres. Offre des produits ou des services gratuits. Sois généreux. À la fin, t'es toujours récompensé. Faut être patient, hein. Au bout d'un moment, tu seras récompensé pour ce que t'as fait. Mais faut pas compter. Si tu commences à compter, bah, tu perds patience.
Un ancien chef m'avait dit : "Tu deviendras jamais riche. Parce que t'es trop intelligent, ça se voit trop. Donc, y'aura toujours des gens qui vont te proposer des jobs 'juste assez bien' pour que tu te dises 'c'est dommage de refuser'".
Comment t'as pris la décision de te lancer dans ta première boîte ?
Je bossais dans une boîte de technologie qui s'appelait Home Network. Je disais à mon patron, à mes collègues, à mes amis, à tout le monde : "À la Silicon Valley, tout le monde crée sa boîte. On dirait qu'ils y arrivent. Moi aussi, je vais créer ma boîte. Je suis juste là pour le moment, mais en fait, je suis un entrepreneur".
C'était pas une stratégie, hein. J'avais rien planifié.
J'étais juste honnête, je disais ce que je pensais, mais je faisais rien. C'était en 1996, hein. À l'époque, créer une boîte, c'était compliqué. Fallait vraiment être courageux. Mais après, tout le monde a commencé à me demander : "T'es toujours là ? Mais tu disais que tu allais créer ta boîte ?". "Mais t'es pas encore parti ?". J'étais tellement gêné que j'ai fini par quitter la boîte et me lancer.
Oui, je sais qu'il y a des gens qui ont jamais pensé à créer leur boîte. On pense souvent que c'est plus normal, plus intelligent de bosser pour quelqu'un. Mais si on y réfléchit bien, elle vient d'où cette idée ? C'est une idée qui implique une hiérarchie, quoi.