Les 3 Piliers du Temps : L'Histoire de Dave - Les 5 Types de Richesse

Alors, euh, aujourd'hui, j'avais envie de vous parler d'un truc... un peu profond, si vous voulez. C'est un concept que j'appelle les trois piliers de la richesse temporelle. Ouais, la richesse temporelle, c'est un peu différent de la richesse financière, hein? C'est plus... comment on se sent par rapport au temps qu'on a.

Et pour illustrer ça, j'aimerais vous raconter une histoire, enfin, une partie d'une histoire. C'est l'histoire de Dave Prout. Dave, c'est un type qui a bossé dans l'industrie du jeu vidéo pendant des années, des trucs super connus comme Call of Duty, Halo, Medal of Honor, tout ça. Il habitait à Austin, au Texas, loin de sa famille à Seattle, où vivaient ses parents. Il les voyait, quoi, deux fois par an, à peu près.

Sa mère avait été diagnostiquée d'un cancer, et, bah, comme souvent, on pense que tout va bien se passer avec les traitements. Mais en fait, le cancer revenait sans cesse. Et puis, un jour, Dave est tombé sur un post sur Twitter… un de mes posts, en fait. Je disais, grosso modo : "Appelez vos parents plus souvent, ils ne seront pas là éternellement. Si vous les voyez une fois par an et qu'ils ont 60 ans, vous ne les verrez peut-être plus que 20 fois dans votre vie."

Là, Dave s'est dit, "Waouh, et moi, ça ferait combien?" Et ça l'a vraiment secoué. Il a réalisé que le temps avec ses parents était limité, surtout avec le cancer de sa mère. Alors il a pris une décision: il s'est mis à aller voir ses parents toutes les six semaines. Ouais, toutes les six semaines! Il a pu les voir plusieurs fois en 2022 grâce à ce post.

Malheureusement, en janvier 2023, les médecins ont dit qu'il n'y avait plus rien à faire pour sa mère. Elle est rentrée à la maison, et Dave a encore accéléré ses visites. Il était là pour elle, avec sa famille, jusqu'à la fin. Sa mère est décédée le jour de son anniversaire de mariage, c'était à la fois triste et... beau, d'une certaine manière.

Après son décès, Dave a partagé la nouvelle sur Twitter, en parlant de mon post. Il a dit que grâce à ça, il avait pu passer beaucoup plus de temps avec sa mère et qu'il avait plein de nouveaux souvenirs, pas seulement les moments difficiles de la fin. C'est fort, hein?

Alors, cette histoire, elle illustre bien les trois piliers de la richesse temporelle dont je voulais vous parler.

Premier pilier: la conscience. C'est comprendre que le temps est limité, qu'il est précieux. Deuxième pilier: l'attention. C'est être capable de se concentrer sur ce qui compte vraiment, et d'ignorer le reste. Troisième pilier: le contrôle. C'est avoir la liberté de choisir comment on utilise son temps.

En fait, ces piliers, ils sont liés. La conscience, c'est la base. On réalise que le temps file. Ensuite, on concentre son attention sur ce qui est important. Et enfin, on prend le contrôle de son temps pour l'utiliser comme on le souhaite. C'est une progression, si vous voulez.

On va parler un peu plus de la conscience. Y'a un investisseur, Graham Duncan, qui a inventé l'expression "milliardaire du temps". C'est quelqu'un qui a plus d'un milliard de secondes à vivre. Il disait qu'on est obsédés par l'argent, et qu'on devrait plus se concentrer sur le temps qu'on a. Un jeune de 20 ans, il a peut-être deux milliards de secondes devant lui, mais il ne se voit pas comme un milliardaire du temps.

C'est vrai, quand on est jeune, on a l'impression que le temps est infini. Mais en fait, pas du tout. Duncan disait qu'il avait réalisé ça en interviewant des jeunes qui voulaient bosser dans sa boîte. Ils pensaient qu'en gagnant un milliard, ils seraient heureux. Mais si on demandait à Warren Buffett s'il échangerait un milliard de dollars contre un milliard de secondes, il choisirait le temps.

D'ailleurs, est-ce que vous échangeriez votre vie avec Warren Buffett? Il a des milliards, il peut rencontrer qui il veut, il passe ses journées à lire. Mais il a 94 ans. Vous échangeriez votre temps contre le sien? Je ne pense pas. C'est le paradoxe du temps: on sait que le temps est précieux, mais on fait des choses qui le gaspillent. Sénèque disait qu'on ne nous donne pas une vie courte, mais qu'on la rend courte.

Le but, c'est de prendre conscience de la valeur du temps qu'on a. Sans ça, on ne l'appréciera pas avant qu'il ne soit trop tard. La conscience, c'est la première étape, mais elle ne suffit pas. Il faut aussi de l'attention. Si on veut changer sa vie, il faut changer son attention.

Alors, l'attention. Imaginez Isaac Newton, pendant la peste à Londres. Il était étudiant à Cambridge, et l'université a fermé. Il est rentré chez lui, dans son village. Et au lieu de se morfondre, il a profité de ce confinement forcé pour bosser à fond. En un an, il a inventé le calcul infinitésimal, la loi de la gravitation universelle, les trois lois du mouvement, il a posé les bases de l'optique, il a inventé le télescope à réflexion... Un truc de fou! On a appelé 1666 son "annus mirabilis", son année miraculeuse.

L'attention, c'est l'application de l'esprit à quelque chose. C'est comme ça qu'on avance. Et comment on utilise son attention, ça détermine la qualité de nos résultats.

Dans Toy Story, Woody utilise le casque de Buzz Lightyear comme une loupe pour concentrer les rayons du soleil et allumer la fusée. L'énergie concentrée du soleil, c'est beaucoup plus puissant que l'énergie dispersée. Bah, c'est pareil pour notre attention. L'attention concentrée, c'est beaucoup plus puissant que l'attention dispersée.

Les résultats suivent l'attention. L'attention dispersée, ça donne des résultats ordinaires. L'attention concentrée, ça donne des résultats extraordinaires. Newton, Messi, Buffett, ils sont devenus célèbres parce qu'ils ont concentré leur attention sur les moments clés.

Dans notre vie, l'attention concentrée, c'est se focaliser sur les projets, les opportunités, les personnes qui comptent vraiment. C'est dire oui à quelques trucs importants, et non à tout le reste. Il faut diriger, gérer, maîtriser son attention.

Quand on utilise son attention efficacement sur les moments importants, on crée plus de résultats avec le même effort. Le temps devient un atout dynamique qu'on peut façonner. Et là, on commence à avoir le contrôle.

Le contrôle, c'est le but ultime. Cassie Holmes, une prof à UCLA, a fait des recherches sur le lien entre le temps libre et le bonheur. Elle a découvert qu'il faut une quantité de temps libre "juste comme il faut". Ni trop, ni trop peu.

Le contrôle, c'est la capacité de choisir ce qu'on fait et quand on le fait. On est le maître de son temps. Sans contrôle, le temps n'est pas à nous. On est un "preneur" de temps, on nous donne du temps avec des instructions à suivre. Avec le contrôle, on devient un "faiseur" de temps. On crée son propre temps.

Avant, pour faire dix trucs, il fallait dix heures de boulot. Maintenant, avec une meilleure attention, on peut faire ces dix trucs en cinq heures. On a créé cinq heures de temps libre, qu'on peut utiliser comme on veut. On est en contrôle.

La liberté de choisir comment on utilise son temps, c'est ça le but ultime. C'est la vraie richesse temporelle. Voilà, c'était un peu long, mais j'espère que ça vous a donné à réfléchir.