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Calculating...

Euh... Bonjour à tous ! Alors, aujourd'hui, je voulais vous parler d'un truc qui me tient vraiment à coeur... C'est un peu... comment dire... une remise en question de la médecine traditionnelle, quoi.

Voyez-vous, à la fin de mes études de médecine, j'ai dû choisir une spécialité, parmi quarante-deux options ! Un seul petit bout du corps auquel consacrer toute ma vie. C'est fou, non ? Cette séparation, cette spécialisation à outrance, c'est vraiment ce qui définit la médecine moderne. Déjà, dès la première année, on passe d'une vision globale du corps à une vision de plus en plus... pointue, dirons-nous. Et puis après, si j'avais continué dans cette voie, j'aurais pu me spécialiser encore plus ! Genre, devenir un rhinologue, juste le nez ! Ou un laryngologue, uniquement le larynx. Ou alors un otologue, focalisé sur les trois minuscules os de l'oreille interne... Plus la cochlée et le tympan ! Imaginez un peu ! Le but, c'était de devenir de plus en plus expert, mais sur une partie de plus en plus petite du corps.

Si j'avais vraiment cartonné, peut-être même qu'ils auraient donné mon nom à une maladie ! Comme ils l'ont fait pour le doyen de Stanford Medical School, un otologue hyper-réputé qui a consacré sa carrière à trois centimètres carrés du corps. Syndrome de Minor, ils l'ont appelé. Bon, c'est des changements microscopiques dans les os de l'oreille interne, hein... Mais quand même ! C'était ça le modèle de réussite, quoi ! Rester dans son couloir et grimper les échelons. Et puis, bon, ça te protège aussi, hein ! Comme clinicien, rester dans son domaine, ça évite les erreurs de diagnostic ou de traitement, et donc... les problèmes de responsabilité.

Bref. En cinquième année, j'étais chef de clinique en otologie, donc focalisé sur ces fameux trois centimètres carrés autour de l'oreille. Et je voyais souvent des patients... Prenons Sarah, par exemple. Trente-six ans, migraine carabinée, plus de dix crises par mois. Des vertiges, des troubles auditifs... Elle avait déjà vu huit spécialistes en un an pour ses douleurs chroniques. Neurologue pour les migraines, psychiatre pour la dépression, cardiologue pour l'hypertension, un spécialiste en soins palliatifs pour ses douleurs articulaires... Et malgré tout ça, elle souffrait toujours.

En regardant son dossier, je me disais... Mais qu'est-ce que je peux lui proposer qu'elle n'ait pas déjà essayé ? Et là, je me suis rendu compte qu'elle n'avait jamais entendu parler du régime d'élimination pour les migraines ! Incroyable, non ? Pourtant, on avait des brochures sur le sujet à disposition dans le service. Mais ça n'avait pas été jugé suffisamment important pour en parler ! À la place, elle avait eu des examens coûteux, des scanners, et plein de médicaments... Elle voulait un nouveau médicament, évidemment.

Et c'était pas la première fois que je voyais ça, hein. Des patients avec des maladies chroniques, des tonnes de papiers... Mais Sarah était si jeune pour souffrir autant ! Et elle avait tellement navigué entre les spécialistes que... ça me mettait mal à l'aise. Elle était malade, elle allait de plus en plus mal, et sa durée de vie était... forcément en train de se réduire. Frustrée par les soins qu'elle avait reçus, et pourtant, elle s'y accrochait...

Comment lui prescrire un médicament de plus sans l'encourager à essayer des stratégies simples, avec des données probantes ? Prescrire un médicament de plus, ce n'était pas la solution, on le savait tous les deux. Je pouvais faire comme les autres médecins : donner un nom à la maladie, éliminer les risques graves, prescrire, facturer, et passer au suivant. Mais avec Sarah, et d'autres cas complexes, j'avais envie de travailler autrement, de chercher la cause des symptômes.

Parce que... qu'est-ce qui cause les maladies, au fond ? J'ai commencé à me poser des questions, quoi. Dans le cas de Sarah, est-ce que ses différentes maladies étaient vraiment distinctes ? Ou est-ce qu'il y avait un lien que mes collègues et moi, on ne voyait pas ? En regardant ses analyses, j'ai remarqué un marqueur inflammatoire élevé. Je me souvenais vaguement que ce marqueur était élevé dans le diabète et l'obésité. Or, Sarah avait aussi de l'arthrite inflammatoire. Donc... inflammation chronique. J'ai fait une recherche rapide sur PubMed et... surprise ! Des milliers d'articles scientifiques faisaient le lien entre inflammation et migraines.

Bon, je savais que l'inflammation, c'est la réaction du corps à une blessure ou une infection. C'est utile, ça veut dire que le système immunitaire est en train de se défendre. Mais chez Sarah, il n'y avait pas de blessure, pas d'infection visible. Son système immunitaire était activé en permanence, et ça causait des dommages collatéraux à son corps. Pourquoi ?

En repensant à ce que je traitais en tant que chirurgien ORL, j'ai réalisé que... c'était presque tout de l'inflammation ! Sinusite, amygdalite, pharyngite, laryngite, otite... J'étais un médecin de l'inflammation et je ne m'en rendais même pas compte ! Souvent, je prescrivais des anti-inflammatoires : spray nasal, cortisone, crème... Pour calmer le système immunitaire.

Si les médicaments ne marchaient pas, comme avec Sophia, une patiente atteinte de sinusite, on passait à la chirurgie : on créait des trous pour drainer le liquide inflammatoire. Parfois, on mettait des tubes dans le tympan, on perçait les os du crâne... On essayait de minimiser les effets de l'inflammation. Mais on ne cherchait pas pourquoi l'inflammation revenait sans cesse.

Et là, j'ai commencé à me poser des questions. Pourquoi le système immunitaire de mes patients était-il constamment activé ? Pourquoi des cellules saines envoyaient-elles des signaux de "peur" ? Je ne voyais pas de menace évidente. Alors, pourquoi ces cellules avaient-elles si peur au niveau microscopique ?

J'ai repensé aux analyses de Sarah et au marqueur inflammatoire associé aux maladies chroniques. Et là, ça a fait tilt ! Et si tous ses symptômes étaient liés à l'inflammation ? Un seul mécanisme à l'origine de plusieurs maladies ? C'était évident ! La recherche a montré que l'inflammation chronique joue un rôle crucial dans toutes sortes de maladies : cancer, maladies cardiovasculaires, maladies auto-immunes, troubles respiratoires, problèmes gastro-intestinaux, problèmes de peau, troubles neurologiques... Et pourtant, la médecine ne se focalise pas sur ces liens, ni sur la cause de cette inflammation.

Et puis... Je me suis souvenu de mes cours d'histologie. J'avais observé des centaines de coupes de tissus humains au microscope. J'étais fasciné par les quarante mille milliards de cellules qui composent le corps humain. Chaque cellule est un petit univers d'activité. Et le résultat de toute cette activité, c'est notre vie. Nos cellules ne peuvent pas nous dire ce qu'elles craignent. Mais si on regarde de leur point de vue, les réponses sont là.

Après avoir quitté mon poste de chef de clinique, j'ai eu l'opportunité d'apprendre plein de choses : biochimie nutritionnelle, biologie cellulaire, médecine fonctionnelle... J'ai rencontré des médecins qui, comme moi, avaient quitté des institutions prestigieuses pour soigner les patients au lieu de simplement gérer leurs maladies. J'ai ouvert un petit cabinet médical, et au lieu de soigner les malades, je me suis concentré sur la création de la santé. Au lieu de gérer les maladies, je travaillais à restaurer et maintenir une bonne santé, en discutant longuement avec les patients et en créant des plans personnalisés. Et ça a marché ! Mon carnet de rendez-vous s'est vite rempli.

Beaucoup de patients venaient me voir avec des problèmes chroniques, comme Sarah et Sophia. Mais cette fois, on traitait le problème différemment : au niveau cellulaire. On donnait aux cellules ce dont elles avaient besoin pour fonctionner et on éliminait ce qui les bloquait, en se concentrant sur l'alimentation, le mode de vie et le soutien cellulaire. Et les résultats étaient différents, souvent... transformateurs. Perte de poids, meilleur sommeil, douleurs qui disparaissent, cholestérol qui baisse, problèmes de fertilité qui se résolvent... L'inflammation disparaissait, pour de bon. Les patients réduisaient, voire éliminaient, leurs médicaments. Ils retrouvaient l'espoir et l'optimisme. Souvent, les résultats venaient du fait de faire moins, de faire l'inverse de ce que j'avais toujours appris.

J'ai appris que l'inflammation prend racine à cause de dysfonctionnements au coeur de nos cellules. Et si on veut vraiment restaurer la santé, il faut regarder au-delà de l'inflammation et se concentrer sur le centre des cellules elles-mêmes.

Après des années de recherche, la cause de l'inflammation chez les patients comme Sarah s'est avérée simple : l'inflammation chronique est souvent une réaction des cellules à une menace, causée par un manque d'énergie. Les cellules immunitaires se précipitent vers les zones du corps en danger, ce qui produit de l'inflammation. Une cellule qui manque d'énergie, qui a du mal à fonctionner, envoie des signaux d'alarme et recrute le système immunitaire. Et dans leurs efforts, les cellules immunitaires causent des dommages collatéraux importants. C'est pour ça que l'inflammation chronique va souvent de pair avec un dysfonctionnement métabolique et des symptômes généralisés.

La clé, c'est les mitochondries. Vous en avez sûrement entendu parler, c'est la "centrale énergétique de la cellule". Les mitochondries convertissent l'énergie des aliments en énergie cellulaire. Elles prennent les produits de la dégradation des aliments et les transforment en une monnaie d'énergie que nos cellules peuvent utiliser pour faire leur travail. Différents types de cellules ont des quantités différentes de mitochondries. Certaines en ont des centaines de milliers, d'autres juste quelques-unes.

Quand le corps est en bonne santé, les acides gras et le glucose sont décomposés et transportés dans les cellules. Le glucose est ensuite décomposé à l'intérieur de la cellule. Ces molécules sont transportées à l'intérieur des mitochondries et, par une série de réactions chimiques, génèrent des électrons. Ces électrons sont transportés et passés dans des machines mitochondriales spécialisées pour finalement synthétiser de l'adénosine triphosphate (ATP). C'est la molécule la plus importante du corps humain : c'est la monnaie énergétique qui "paie" toute l'activité à l'intérieur de nos cellules, et donc paie pour nos vies.

Nous produisons environ quarante kilos d'ATP par jour ! Chaque seconde, il y a des trillions de réactions chimiques dans notre corps, grâce à l'ATP produit par les mitochondries. Sans tout ce remue-ménage, on s'écroulerait, littéralement.

Chaque cellule a besoin d'ATP pour fonctionner correctement. Faire des protéines, réparer l'ADN, la signalisation cellulaire, le transport, l'homéostasie, le nettoyage des déchets... Tout ça demande de l'énergie. Quand les mitochondries fonctionnent bien, les cellules peuvent faire leur travail. Les organes sont des regroupements de cellules. Des groupes de cellules saines et énergisées deviennent des organes sains qui font leur travail.

Mais quand les mitochondries ne fonctionnent pas bien, elles ne produisent pas assez d'ATP. Ce problème d'énergie se répercute sur les organes et les cellules envoient un signal d'alarme. Le système immunitaire arrive en renfort, mais le problème n'est pas une infection ou une blessure. C'est un problème fondamental de fonctionnement des cellules. Et le système immunitaire ne peut pas le résoudre, car ce qui empêche les mitochondries de faire leur travail, c'est l'environnement dans lequel nos corps existent aujourd'hui.

Nos régimes alimentaires et nos modes de vie modernes détruisent nos mitochondries. Certains nutriments, la lumière du soleil et les informations provenant des bactéries intestinales aident à alimenter les cellules. Mais beaucoup de ces éléments ont radicalement changé, ce qui bloque le bon fonctionnement des mitochondries.

Une cellule immunitaire qui essaie d'aider une cellule en difficulté à cause d'un dysfonctionnement mitochondrial est impuissante. Elle ne peut pas arrêter les facteurs dommageables et le manque de ressources résultant de l'environnement artificiel de notre monde moderne. Elle ne peut pas vous empêcher de boire un soda, de filtrer votre eau, de désactiver les notifications stressantes sur votre téléphone, de vous empêcher de manger des pesticides, ou de vous coucher plus tôt. Alors elle va utiliser les outils à sa disposition : recruter plus de cellules immunitaires, envoyer plus de signaux inflammatoires, et continuer à se battre jusqu'à ce que les choses se résolvent. Mais les problèmes ne se résolvent pas, car les facteurs environnementaux dommageables ne disparaissent jamais. C'est la racine de l'inflammation chronique.

Plusieurs facteurs détruisent nos mitochondries : la surnutrition chronique, les carences nutritionnelles, les problèmes de microbiote, le manque d'activité physique, le stress chronique, les médicaments, le manque de sommeil, les toxines environnementales, la lumière artificielle et les températures constantes.

Quand les mitochondries sont endommagées, elles ne peuvent pas convertir correctement l'énergie des aliments en énergie cellulaire. Les graisses et le glucose sont stockés sous forme de graisses dommageables à l'intérieur de la cellule. Toute cellule remplie de graisses qui n'est pas une cellule graisseuse est un problème. Le transport des éléments autour de la cellule est bloqué. Et quand une cellule est remplie de graisse, le processus de signalisation de l'insuline est bloqué.

Normalement, quand il y a un pic de sucre dans le sang après un repas, l'insuline est libérée par le pancréas et se lie aux récepteurs d'insuline sur les cellules, ce qui signale à ces cellules d'amener les canaux de glucose de l'intérieur de la cellule à la membrane cellulaire pour laisser le glucose entrer. Mais quand une cellule est remplie de graisse, le processus de signalisation de l'insuline est altéré ; les canaux de glucose ne sont pas envoyés à la membrane cellulaire et le glucose n'est pas admis dans la cellule ; il est bloqué. Ce blocage, appelé résistance à l'insuline, est la façon dont la cellule se protège d'un bombardement excessif d'énergie provenant de la nourriture (glucose). La cellule "sait" qu'en raison de problèmes mitochondriaux, elle ne peut pas convertir cette matière première (glucose) en énergie cellulaire, elle bloque donc l'entrée du glucose dans la cellule. La résistance à l'insuline fait que le glucose reste en excès dans la circulation sanguine, où il cause une foule de problèmes.

Le corps est intelligent. Il sait que l'excès de sucre dans le sang peut causer des problèmes, alors il essaie très fort d'encourager les cellules à l'absorber. Il le fait en incitant le pancréas à produire beaucoup plus d'insuline pour surmonter le blocage de la signalisation de l'insuline. Et ça marche, pendant un certain temps. Pendant des années, le corps peut surcompenser sa résistance à l'insuline simplement en pompant l'insuline en excès, en bombardant les récepteurs d'insuline et en forçant le glucose à pénétrer dans les cellules. Pendant cette période de surcompensation, les taux de sucre dans le sang peuvent sembler normaux et sains, alors qu'en réalité, un dysfonctionnement sévère et une résistance à l'insuline sont en jeu. Avec le temps, la cellule surchargée, remplie de graisse et de mitochondries dysfonctionnelles, ne peut tout simplement plus continuer à s'engorger de glucose. C'est à ce moment-là que nous commençons à voir les individus avoir des hausses importantes de leurs taux de sucre dans le sang et des difficultés à contrôler leurs taux.

Et là réside la racine des problèmes de sucre dans le sang, tels que le prédiabète et le diabète de type 2. C'est un effet domino de dysfonctionnement mitochondrial, causé par plusieurs facteurs environnementaux, qui mène à une accumulation de glucose et d'acides gras qui se convertissent en graisses toxiques qui remplissent la cellule, bloquant ainsi la signalisation de l'insuline, ce qui mène à une cellule qui a du mal à absorber le glucose de la circulation sanguine. La résistance à l'insuline mène finalement à une augmentation de nos taux quotidiens de sucre dans le sang.

Et pour ajouter de l'huile sur le feu, l'augmentation des taux de sucre dans le sang peut stimuler indépendamment l'activation du système immunitaire et la génération d'un excès de radicaux libres, contribuant ainsi à une tornade de dysfonctionnement dans les cellules et le corps. Nous avons un dysfonctionnement mitochondrial menant à l'inflammation et à un excès de radicaux libres, et nous avons un taux élevé de sucre dans le sang qui fait la même chose. De plus, un taux de sucre dans le sang chroniquement élevé dans la circulation sanguine mènera à ce que l'excès de sucre colle aux choses, un processus appelé glycation. Les structures dans le corps qui sont glyquées avec du sucre ne fonctionneront pas correctement et sont considérées comme étrangères au système immunitaire, contribuant encore plus à l'inflammation chronique.

Un exemple simple de glycation causant un dysfonctionnement est la façon dont elle génère les rides. L'excès de sucre dans le sang colle à la protéine la plus abondante dans notre peau, le collagène. Normalement, le collagène donne à notre peau son intégrité structurelle. La glycation fait en sorte que le collagène se tord et se "réticule", ce qui mène aux rides et à l'apparence d'un vieillissement prématuré. Des effets de la glycation beaucoup plus graves et potentiellement mortels peuvent se produire. Par exemple, la glycation peut causer des problèmes avec la paroi de nos vaisseaux sanguins et accélérer le processus de blocages vasculaires appelé athérosclérose, qui mène aux crises cardiaques, aux accidents vasculaires cérébraux, aux maladies vasculaires périphériques, à la rétinopathie, aux maladies rénales, aux dysfonctions érectiles, et plus encore.

Voilà. Voilà un peu les bases. Alors, comment savoir si tout ça se passe à l'intérieur de nous ? Heureusement, il y a des marqueurs simples : le taux de sucre dans le sang, les triglycérides, le cholestérol HDL, la tension artérielle et le tour de taille. Si ces marqueurs sont dans une fourchette optimale, on peut en déduire que la production d'énergie cellulaire se passe bien. Généralement, on se sent en pleine forme. Si plusieurs de ces marqueurs sont hors de la fourchette optimale, c'est le syndrome métabolique. Ça veut dire que les cellules ont du mal à faire leur travail à cause de problèmes dans leur système de production d'énergie.

Si on corrige ces problèmes, on peut prévenir ou inverser les problèmes qui peuvent en résulter. Les personnes en bonne santé ont un risque bien plus faible de maladies cardiaques, de cancer, d'AVC, d'Alzheimer, de diabète de type 2 et de maladies du foie.

Bon, c'est sûr, ce n'est pas le sujet de conversation idéal à table ou sur Instagram. Mais il faut le savoir. Parce que quand on le sait, on comprend mieux la racine des problèmes de santé. Et on est mieux armé pour s'aider soi-même et ses proches à guérir, à rester en bonne santé et à vivre pleinement.

J'espère que ça vous a éclairé. À bientôt !

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