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Alors, euh, je voulais vous parler d'un truc, un truc pour, comment dire, débloquer un peu sa croissance personnelle et professionnelle, voyez. C'est un peu basé sur ce que faisait Bill Gates, vous savez, dans les années... enfin, une époque. Il avait une "Think Week", une semaine de la pensée, si on veut. Il se coupait du monde, dans un coin tranquille, et il passait la semaine à lire, à réfléchir, à vraiment se concentrer sur des trucs importants.
Bon, évidemment, tout le monde n'a pas une semaine à consacrer à ça, hein. Moi le premier ! Alors, j'ai adapté le concept, voyez, en quelque chose de plus... disons, "portable". C'est ce que j'appelle le "Think Day", la journée de la pensée.
L'idée, c'est de prendre une journée par mois, une seule journée, pour se déconnecter complètement de tout ce qu'on fait d'habitude. On se met hors ligne, on met un message d'absence sur sa boîte mail, on éteint tous les appareils... bref, on se coupe du monde. Et pendant cette journée, on lit, on apprend, on écrit dans un journal, on réfléchit... le but, c'est vraiment de se donner le temps de prendre du recul, d'ouvrir son esprit, de réfléchir de manière créative à des choses plus importantes, à la vision d'ensemble.
Euh, les outils essentiels pour ça ? Un journal et un stylo, bien sûr. Des livres ou des articles qu'on a envie de lire depuis longtemps. Un endroit isolé, ça peut être chez soi, une location, même en pleine nature. Et, surtout, des questions, des "prompts" de réflexion pour stimuler un peu son cerveau.
Moi, j'en ai quelques-uns que je trouve particulièrement utiles. Par exemple : "Si je répétais ma journée type pendant cent jours, est-ce que ma vie serait meilleure ou pire ?" Ça fait réfléchir, hein ? Ou encore : "Si les gens observaient mes actions pendant une semaine, qu'est-ce qu'ils diraient que sont mes priorités ?" Ça peut donner des surprises, croyez-moi !
Il y a aussi : "Si j'étais le personnage principal d'un film sur ma vie, qu'est-ce que le public me supplierait de faire tout de suite ?" C'est un peu théâtral, mais ça aide à voir les choses différemment. "Est-ce que je chasse l'antilope (les gros problèmes importants) ou les souris des champs (les petits problèmes urgents) ?" Ça, c'est pour prioriser.
Et puis, une question que j'aime bien : "Comment puis-je faire moins, mais mieux ?" Ça pousse à l'efficacité. Euh, on peut aussi se demander : "Quelles sont mes convictions les plus profondes ? Qu'est-ce qu'il faudrait pour me faire changer d'avis ?" C'est important de remettre ses idées en question.
Et enfin : "Quelles sont les choses que je sais aujourd'hui que j'aurais aimé savoir il y a cinq ans ?" Et, ça c'est un peu plus dur : "Quelles actions faisais-je il y a cinq ans qui me font grincer des dents aujourd'hui ? Quelles actions fais-je aujourd'hui qui pourraient me faire grincer des dents dans cinq ans ?" Ça aide à grandir, quoi.
Moi, en général, je prévois une plage de huit heures, divisée en blocs de soixante minutes, avec des petites promenades entre les deux, pour aérer la tête.
Dans un monde où tout va toujours plus vite, les bénéfices de ralentir sont énormes. Ça permet de recharger ses batteries, de remarquer des choses qu'on avait manquées, d'être plus intentionnel dans ses actions, de se concentrer sur les opportunités qui ont le plus d'impact... Bref, de bouger lentement pour avancer plus vite, paradoxalement.
Alors, voilà, la journée de la pensée, ça peut vraiment aider. Essayez, voyez ce que ça donne. Vous verrez, les bienfaits de la solitude choisie, c'est quelque chose !