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Alors, euh, parlons un peu d'imperfection intentionnelle, tiens. C'est un truc que je trouve super intéressant, vraiment.
On va prendre l'exemple de Shonda Rhimes, hein. C'est quand même une sacrée pointure ! Après ses études, pfiou, elle a bossé sur un documentaire primé, elle a écrit un script pour Britney Spears, elle a collaboré avec Julie Andrews, quand même! Et puis, elle a créé "Grey's Anatomy", quoi. Un succès fou.
Elle aurait pu se contenter de ça, hein, de développer des séries pour ABC. Et elle l'a fait un moment, d'ailleurs. "Scandal", "How to Get Away with Murder", ça vous dit quelque chose ? Mais bon, elle a eu envie d'explorer d'autres horizons, quoi. Elle a lancé un magazine en ligne, une société de podcast, et puis elle a rejoint Netflix. Et là, boom, "Bridgerton", un carton monumental.
Mais comment elle fait, quoi ? Son secret, elle l'a révélé dans un discours à Dartmouth College. En gros, elle a dit que, bah... elle ne fait pas tout ! Quand on la voit réussir dans un domaine, c'est qu'elle est sûrement en train de galérer ailleurs. Elle rate peut-être une réécriture de scénario parce qu'elle est en train de coudre les costumes d'Halloween de ses enfants. Ou elle manque l'heure du bain et de l'histoire parce qu'elle est à fond sur un script. Et c'est pas grave ! Elle a dit dans une interview : "Si je suis excellente dans un truc, y a un truc qui lâche. Et c'est complètement OK."
En fait, son succès, elle le doit pas à une recherche de perfection impossible, mais plutôt à cette capacité à jongler avec la vie, quoi. À rester en mouvement, sans jamais vraiment atteindre l'équilibre, mais en se concentrant sur ce qui est le plus important, là, maintenant.
On a tous cette pression d'être parfait, hein. La peur de faire des erreurs, des standards hyper élevés, le poids du regard des autres, l'analyse à outrance de nos moindres faits et gestes... Tout ça, ça vient pas de nulle part. C'est ancré dans notre passé, dans notre famille, dans nos croyances sur nous-mêmes. Peut-être qu'on a eu des parents critiques, avec des attentes rigides. Peut-être qu'on était félicité que pour nos réussites, jamais pour nos efforts. Ou peut-être qu'on essayait d'être parfait pour se sentir en sécurité dans un environnement chaotique.
Du coup, on finit par lier notre valeur à nos accomplissements. On a l'impression que l'amour, l'acceptation, l'attention, tout ça dépend de nos performances. Et ça crée un sentiment d'inadéquation, quoi. On a l'impression de jamais être assez bien. Alors on se bat pour atteindre une perfection impossible, ce qui étouffe notre curiosité et nous mène à la déception. La critique de soi devient la réponse par défaut à tout échec.
Mais l'échec, c'est essentiel pour grandir, hein! Et l'imperfection, c'est indispensable pour vivre une vie créative et aventureuse. Comme disait Stephen Hawking : "Une des règles fondamentales de l'univers est que rien n'est parfait. La perfection n'existe tout simplement pas. Sans imperfection, ni vous ni moi n'existerions."
Heureusement, on peut adopter une approche plus douce, plus indulgente envers nous-mêmes. On peut célébrer nos efforts et embrasser l'imperfection intentionnelle, au lieu de courir après une perfection impossible.
Tiens, parlons un peu de l'Italie, tiens! Un pays connu pour sa "dolce vita", hein, sa douceur de vivre. C'est une capacité à savourer les plaisirs simples, quoi. Les balades, les conversations... Mais y a aussi un côté un peu "aigre", quoi. Les délais qui sont plus des suggestions, la bureaucratie, les trains en retard... Et pourtant, l'Italie est aussi connue pour son excellence, hein! La mode, l'automobile... Ce mélange unique de maîtrise technique et de flair artistique.
En fait, c'est pas un hasard. C'est une question de priorités, quoi. Le système de santé est super, mais le service postal est... comment dire... moins performant. La mode est au top, mais le secteur technologique est un peu à la traîne. Ils pourraient faire des bouchons en liège, mais ils préfèrent faire du vin, quoi!
Un philosophe italien, Lucilio Vanini, disait que la plus grande perfection réside dans l'imperfection. Pour lui, un monde sans la possibilité d'évoluer serait mort. La perfection naît de l'imperfection, de son potentiel de développement. C'est comme un tableau qui ne répond pas à toutes les questions, mais qui laisse place à l'imagination du spectateur. L'artiste se concentre sur sa peinture, son domaine d'excellence, et laisse l'interprétation aux autres.
Donc, l'idée, c'est pas de vivre une vie sans frustration, mais de comprendre que pour vivre une vie excellente, faut lâcher prise sur la perfection absolue. Accepter l'imperfection, c'est accepter que la vie, c'est un cycle, avec des hauts et des bas, des joies et des peines, des moments fun et des moments difficiles. Et ça nous aide à mieux gérer le stress et à garder un moral d'acier.
L'imperfection intentionnelle, c'est pas se contenter de moins bien, hein! C'est être conscient de ses limites, quoi. On peut pas être au top dans tous les domaines, tout le temps. C'est être stratégique, quoi. Décider où on investit son énergie, en sachant qu'on peut pas être parfait partout. C'est viser une excellence durable, plutôt qu'une perfection éphémère.
Un gestionnaire de fonds, Ben Trosky, disait qu'il évitait consciemment que son fonds soit le numéro un chaque année. Pourquoi? Parce que ceux qui arrivaient à cette place, ils prenaient souvent des risques démesurés. Et même s'ils avaient de la chance une année, leur succès était de courte durée. Lui, il visait le top 10 % sur dix ans, quoi. Il prenait des risques calculés, en équilibrant bien le risque et la récompense. Il appelait ça la "médiocrité stratégique".
En fait, c'est possible d'être excellent sur le long terme en n'investissant pas dans les obligations les plus performantes sur le court terme. Faut pas se laisser obséder par la perfection constante, quoi. Souvent, les approches "tout ou rien" sont pas les plus efficaces.
Comme ces investisseurs qui prennent tous les risques pour un succès rapide, on risque souvent notre santé mentale dans cette course à la perfection. C'est grisant d'être le meilleur, mais à quel prix ? Vouloir tout faire à 100 %, c'est le chemin assuré vers le burnout.
Pour être dans le top sur le long terme, faut être stratégique, hein. Faut se demander : qu'est-ce qui est le plus important, là, maintenant ? Dans quel domaine je choisis la "médiocrité" à court terme pour permettre une excellence à long terme ?
Mieux vaut fait que parfait, quoi!
J'ai vu une fois un parent qui disait : "C'est fou de voir un bébé galérer avec des trucs comme 'faut enlever ta main de ta bouche si tu veux utiliser ta main pour autre chose' et de réaliser que beaucoup d'adultes galèrent encore avec des versions un peu plus sophistiquées des mêmes problèmes."
En fait, l'imperfection intentionnelle, c'est accepter ses limites, quoi. On peut pas exceller dans tout, en même temps.
Moi, pendant un an, je me suis engagée à bosser au moins cinq heures par semaine sur un livre. Et du coup, j'ai eu une conversation honnête avec mes directeurs de thèse. Dans le monde universitaire, c'est hyper compétitif, faut publier, présenter ses travaux, enseigner... Mais moi, j'ai dit : "Je vais pas beaucoup enseigner cette année. Je vais pas encadrer d'étudiants l'été prochain. Tous mes résultats seront pas présentés à des conférences."
En me concentrant sur mes études et mes publications, j'ai fait moins de trucs que ce qu'on attendait de moi. Mais je savais que j'avais des ressources limitées, quoi. Et j'ai choisi l'imperfection intentionnelle plutôt que de rejoindre les 50 % de doctorants qui n'arrivent jamais au bout.
Y a eu une super opportunité de publier un article dans une revue spécialisée. Mais on l'a su deux semaines avant la deadline. J'aurais pu me forcer, bosser jour et nuit pour finir l'article tout en respectant mes délais pour le livre. Mais j'ai dit non. J'ai dit que j'avais pas la capacité, quoi. Finalement, l'article a été publié dans une autre revue. En me concentrant sur l'excellence à long terme, j'ai protégé ma santé mentale et j'ai quand même fait du bon boulot.
Piotr Synowiec, par exemple, il voulait apprendre à coder pour créer sa propre appli. Mais il savait que gérer son studio de branding et apprendre à coder, ça demanderait énormément d'efforts. Alors, il a fait un choix. Il s'est concentré sur son studio. Il avait un gros projet avec une marque de cosmétiques.
Mais au lieu d'abandonner son projet d'appli, il a choisi l'imperfection intentionnelle. Il s'est pas mis la pression pour aller vite. Son objectif, c'était de coder au moins une fois par semaine. Parfois, il passait juste dix minutes à étudier le soir, parfois il trouvait qu'une heure dans toute la semaine. Du coup, ça lui a pris deux ans pour apprendre à coder et trois ans de plus pour créer son appli.
Aujourd'hui, il est fier de lui. Il a réussi à maintenir ses standards au studio tout en construisant son appli. Il est peut-être pas aussi connu que d'autres entrepreneurs qui "bosse comme des fous", mais il a fait tout ça sans sacrifier sa santé mentale. Il a compris que faut pas toujours être le meilleur dans tout, tout le temps. L'excellence, c'est un marathon, pas un sprint.
Pour mettre en pratique l'imperfection intentionnelle, faut identifier les schémas de perfectionnisme, hein. Faut prendre conscience de quand et comment on se bat de manière irréaliste pour être parfait. Faut écrire tout ce qu'on fait et décrire à quoi ressemblerait le succès pour chaque chose.
Ensuite, faut remettre en question les objectifs irréalistes. Faut se demander : combien d'efforts ça demanderait pour mener à bien chaque projet ? Est-ce qu'on a vraiment assez d'heures dans la journée pour tout faire ? Ou est-ce qu'on a déjà décidé d'abandonner d'autres activités, comme les sorties ou le sport ? Faut être honnête avec soi-même, quoi.
Et enfin, faut choisir le progrès plutôt que la perfection. Faut décider dans quels domaines on va "lâcher" pour atteindre l'excellence ailleurs. C'est pas forcément définitif, hein! On peut décider de se concentrer sur un aspect de sa vie pendant une semaine, ou juste pour aujourd'hui.
Accepter que tout ne soit pas parfait, ça mène à une vie moins stressante et plus épanouissante. On se concentre sur ce qui compte vraiment. La frustration se transforme en exploration. Les obstacles deviennent des opportunités.
Pensez à l'art japonais du kintsugi, tiens. Quand une poterie se casse, on la répare en cachant les fissures, ou on la jette. Le kintsugi, lui, il met en valeur les imperfections en recouvrant les fissures d'or ou d'argent. Ça répare la poterie, mais ça accentue aussi les cassures. Ça crée un objet unique qui célèbre la beauté qui émerge de l'imperfection.
L'imperfection intentionnelle, ça devient souvent un moteur de créativité, quoi. On accepte qu'on pourra jamais tout faire parfaitement, et on se met à chercher des moyens innovants de travailler avec nos limites. On voit des opportunités émerger des échecs. On découvre qu'une approche moins parfaite est parfois plus créative et que les contraintes peuvent débloquer de nouvelles possibilités.
Alors, plutôt que de risquer sa santé mentale dans une course folle à la perfection, autant se promener tranquillement sur le chemin de l'excellence, hein. Même si le chemin est pas parfait.