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Calculating...

Alors, euh, on va parler d'un truc super intéressant aujourd'hui, un truc qui peut vraiment, euh, changer la donne, quoi. C'est l'idée de transformer ses doutes en expériences.

Alors, pour vous donner un peu de contexte, y'a un gars, Alexander Kallaway, un ancien étudiant en Russie, un type normal, quoi. Mais il avait cette soif de découvrir le monde, d'apprendre, de grandir. Alors, il a fait quoi ? Il est parti étudier au Japon, ensuite il a fait une école de commerce au Canada. Et après, il a bossé dans le marketing digital.

Tout allait bien, mais il s'est rendu compte qu'il lui manquait une compétence clé pour l'entrepreneuriat : le code. Pas les moyens de retourner à l'école, alors il a décidé d'apprendre tout seul, en ligne, après le boulot. Pas facile, hein? Surtout avec les distractions de Toronto, une ville pleine de vie, ou juste l'envie de regarder la télé.

Alors, il a créé un groupe de soutien, juste pour se motiver, quoi. Au début, c'était des sessions d'étude dans des cafés, mais ça a vite grandi, et c'est devenu une des plus grandes communautés de développeurs au Canada. Dingue, non? Et en plus, il a décroché son premier job de développeur!

Là, il aurait pu se reposer sur ses lauriers. Job sympa, bon salaire, plein de contacts. Mais il a senti que sa progression stagnait. Alors, il a eu une idée : faire un pari public de coder au moins une heure par jour pendant trois mois – ouais, il a arrondi à cent jours, tant qu'à faire!

Ce pari public, c'était un pacte. Un engagement à faire quelque chose de précis pendant une période définie. Il l'a appelé le défi #100DaysOfCode. Un truc pour se forcer à coder même quand il préférait Netflix. Et figurez-vous que non seulement ça l'a motivé, mais en plus, il a appris plein de choses sur lui-même et a rencontré plein de gens.

À la fin de ces cent jours, il était devenu un meilleur codeur, mais il avait aussi inspiré des tas d'autres personnes à relever leur propre défi. Aujourd'hui, il est au centre d'une communauté mondiale de milliers de développeurs, tous en train d'apprendre et de grandir ensemble. C'est fou, hein ?

Alors, la question c'est : comment vous pouvez, comme Kallaway, transformer votre vie en un gigantesque laboratoire, un terrain de jeu où le doute devient une source d'inspiration et d'expérimentation? Pas mal, non?

L'idée, c'est de concevoir une petite expérience. Vous avez déjà commencé, en quelque sorte, en essayant d'oublier les schémas de pensée habituels, en observant votre vie, en cherchant des idées à tester. Maintenant, faut transformer ces idées en pactes, des engagements concrets que vous tiendrez pendant une certaine durée.

Un pacte, c'est une action simple et répétable qui vous rapproche de vos ambitions, peu importe le résultat final. C'est super simple, la formule : "Je vais [action] pendant [durée]". C'est la base de l'expérimentation personnelle, une invitation à essayer de nouvelles choses et à apprendre de l'expérience. C'est une façon de sortir de la routine et d'avancer.

Ce qui rend un pacte efficace, c'est qu'il se concentre sur ce que vous faites, pas sur le résultat. Par exemple, "publier 25 newsletters en 25 semaines" au lieu de "avoir 5000 abonnés à ma newsletter en 25 semaines". Ça vous donne confiance parce qu'il n'y a pas de mauvais résultat. Il suffit d'être présent, de faire l'action.

Un pacte, c'est donc :

* **Utile:** Il vous empêche de vous focaliser sur le résultat, mais il doit vous motiver et avoir du sens.
* **Réalisable:** Basé sur des actions que vous pouvez faire.
* **Continu:** L'action doit être simple et répétable, tous les jours, tous les week-ends, toutes les semaines…
* **Suivable:** Pas forcément mesurable, mais vous devez pouvoir suivre votre progression avec un simple "oui" ou "non".

Un pacte, contrairement à des objectifs rigides, encourage l'expérimentation, la curiosité, l'ouverture d'esprit. On joue avec les problèmes, on devient comme un scientifique qui observe les résultats sans idées préconçues et qui ajuste ses expériences.

N'importe quelle curiosité peut devenir un pacte : apprendre un instrument, tester un nouveau job, changer votre routine. Ça peut être facile, comme faire des étirements tous les jours pendant deux semaines, ou plus ambitieux, comme créer une illustration numérique par semaine pendant trois mois. Tester de nouvelles choses au travail, prendre soin de sa santé, améliorer ses relations… Les possibilités sont infinies!

On ne contrôle pas toujours nos émotions, c'est difficile de se forcer à être motivé. Un pacte, ça aide parce que l'accent est mis sur l'action, pas sur la planification. Comme disait William James, un psychologue, "L'action semble suivre le sentiment, mais en réalité, l'action et le sentiment vont de pair, et en agissant, on peut influencer indirectement le sentiment". Pas bête, hein?

Un pacte, c'est comme le protocole d'une expérience scientifique. C'est précis et clair. "Je vais apprendre à coder" n'est pas un bon pacte, mais "Je vais coder tous les jours pendant cent jours", ça, c'est top. Au lieu de "Je vais écrire un livre", essayez "Je vais écrire tous les jours de la semaine pendant six mois". La structure du pacte vous aide à passer à l'action, à vous appuyer sur l'élan plutôt que sur la motivation. Il suffit de commencer et de faire confiance à la répétition pour gagner en confiance.

Alors, parlons de la puissance de la répétition.

Un type, Khe Hy, a bossé à Wall Street pendant quinze ans. Il pensait avoir réalisé ses rêves d'enfant : l'argent, le statut, un bel appart. Mais au fond de lui, il se sentait vide. Alors, il a tout plaqué et a créé un blog. Il disait : "J'ai pris l'habitude d'expérimenter des trucs pendant un mois. Je vais essayer Snapchat pendant un mois et voir ce qui se passe, ou je vais faire un podcast pendant cinquante-deux semaines."

Notez le nombre précis de répétitions. S'engager à l'avance sur une durée déterminée, ça vous force à attendre la fin avant de prendre une décision. Ça évite d'abandonner à la première difficulté. On reste confiant même quand il y a des obstacles.

La confiance, ça ne tombe pas du ciel. Ça se construit avec l'action. Chaque fois que vous agissez, vous pariez sur vous-même et vous prouvez que vous êtes capable de faire ce que vous avez décidé.

La répétition, c'est essentiel dans une expérience. Il faut suffisamment d'essais pour avoir des résultats fiables. On ne peut pas dire qu'on est le meilleur joueur de fléchettes après un seul lancer. Il faut lancer plusieurs fois pour voir si on vise juste ou si c'était juste un coup de chance. Pareil, on ne peut pas décider si on aime une ville après une seule après-midi, ou savoir si les gens aiment nos écrits après un seul article.

La répétition vous donne des informations plus fiables pour prendre des décisions. De plus, chaque essai est souvent plus réussi que le précédent, ce qui encourage à continuer, même si on décide de ne pas prolonger le pacte.

On appelle ça "l'effet d'ordre sériel" : les dernières tentatives sont souvent meilleures que les premières. C'est un des principes les plus anciens et les plus solides en matière de créativité. En gros, ça vaut le coup d'insister.

Même si cet effet est plus visible sur des tâches courtes, la créativité peut se développer sur toute une vie. On a souvent l'impression que les jeunes réussissent plus facilement dans les startups. Mais en fait, un fondateur de cinquante ans a deux fois plus de chances de réussir qu'un fondateur de trente ans. Pareil pour les découvertes scientifiques : les scientifiques sont au top de leur productivité vers quarante ans.

Bien sûr, les succès précoces sont impressionnants. Mais pour réussir, il faut essayer, échouer, apprendre, et recommencer. C'est pour ça que beaucoup de startups et d'inventions sont créées par des personnes plus âgées : elles ont plus d'expérience, elles ont appris de leurs erreurs.

Alors, combien de répétitions faut-il pour profiter de cet effet? Ça peut prendre des années pour devenir un expert. Et plus le pacte est long, plus on risque d'abandonner. Mais on ne cherche pas à devenir un expert, juste à gagner confiance en soi pour les prochaines étapes.

En général, plus on répète, plus on a de données. On ne va pas avoir de révélations après quelques jours. Comme dit John Maxwell : "Plus on fait, plus on échoue. Plus on échoue, plus on apprend. Plus on apprend, meilleur on devient." Mais ça marche seulement si on va jusqu'au bout. Alors, il faut être réaliste. Inutile de s'engager pour trois mois si on abandonne au bout de quelques jours.

Souvent, des périodes plus courtes sont plus efficaces. Pour un truc complètement nouveau, dix jours, c'est bien pour commencer. Ça laisse le temps de voir si on aime. Si on a déjà expérimenté un peu, un mois, c'est bien pour approfondir. Et pour les activités qu'on fait déjà, trois mois, ça aide à ancrer les habitudes et à obtenir des données plus fiables. D'ailleurs, le défi #100DaysofCode et mon propre défi d'écrire 100 articles en 100 jours de travail duraient environ trois mois.

Mais ne vous empêchez pas de faire un pacte plus long si vous en avez envie. Sarah Tate, une ancienne collègue, s'est donné douze mois pour voir si le coaching était fait pour elle. Elle disait : "J'ai fait l'hypothèse qu'en tant que coach, je pourrais faire ce que j'aime, à ma manière, et gagner assez d'argent pour vivre." Au bout de dix mois, elle savait que c'était la bonne voie pour elle.

La durée du pacte peut même être un indicateur de votre intérêt. Êtes-vous prêt à vous engager sur cette durée pour explorer cette voie? Si ça vous fatigue d'avance, mieux vaut choisir un pacte plus court. L'important, ce n'est pas la durée, mais les découvertes et la croissance que ça apporte.

Maintenant, parlons de ce qu'un pacte n'est pas.

On pourrait confondre un pacte avec d'autres outils pour atteindre des objectifs et changer de comportement. Alors, je vais clarifier les différences :

* Un pacte n'est pas une habitude. Une habitude, c'est un engagement à durée illimitée (par exemple, faire du sport tous les jours) pour obtenir un résultat précis (par exemple, être en meilleure santé). Si on manque une journée, ce n'est pas grave, on essaie de se rattraper. Un pacte, c'est un nombre d'essais précis (par exemple, écrire 100 articles) et c'est motivé par la curiosité (par exemple, tester une carrière d'écrivain). Si on échoue, ce n'est pas grave, c'est une source d'informations pour ajuster sa trajectoire, voire abandonner le pacte si ça ne nous convient pas. Un pacte peut même être utile avant de se lancer dans une nouvelle habitude. On a plus de chances de s'y tenir si c'est agréable. Mais comment savoir ce qui nous plaît si on n'a pas expérimenté différentes façons de faire? Avec l'expérimentation, un pacte peut se transformer en habitude quand ça devient une partie intégrante de notre vie. Moi, j'ai commencé à tenir un journal pendant un pacte de deux semaines pour explorer la méditation. L'expérimentation m'a aidé à trouver la méthode et le moment idéal, et maintenant, je tiens un journal tous les jours depuis plus de trois ans.
* Un pacte n'est pas une résolution du Nouvel An. Si vous avez du mal à tenir vos résolutions du Nouvel An, ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas le seul. On sait que ça ne marche pas. Une étude de Strava sur plus de 31 millions d'activités a montré que la plupart des résolutions du Nouvel An sont abandonnées avant le 12 janvier. Les résolutions échouent parce qu'on s'engage sur trop de choses à la fois. On aime l'idée de l'effort, mais on préférerait ne pas avoir à en faire. On choisit souvent des objectifs trop ambitieux, même si on a plus de chances d'échouer! Un pacte, c'est une action simple qu'on répète pendant une durée déterminée. Beaucoup de défis sur internet, comme #The100DayProject ou #100DaysOfCode, durent moins de quatre mois, ce qui est plus raisonnable que la plupart des résolutions du Nouvel An.
* Un pacte n'est pas un indicateur de performance. Dans les entreprises, on a des objectifs et des résultats clés (OKR en anglais), ou des indicateurs clés de performance (KPI). L'idée, c'est d'atteindre des objectifs précis. Un pacte, lui, se concentre sur ce qu'on fait, pas sur le résultat. Le succès, c'est d'être présent, peu importe le résultat final. Ali Abdaal, qui a étudié la médecine pendant six ans à Cambridge avant de devenir entrepreneur sur internet, me disait : "J'essaie de ne pas penser aux chiffres. Dès que j'y pense, je suis épuisé. Je n'ai plus envie. Mais quand je me dis que mon seul travail, c'est d'être présent, ça me motive." Au lieu de s'inquiéter de comment il allait s'en sortir en dehors du chemin tracé de la médecine, il a fait confiance à sa capacité à trouver une solution. Aujourd'hui, sa chaîne YouTube a des millions d'abonnés. Il a réussi à s'épanouir en changeant son rapport à la performance : "Les gens disent qu'il faut se fixer des objectifs SMART," me disait-il. "Mais je ne me fixe jamais d'objectifs qui ne dépendent pas de moi. Je dois juste publier une ou deux vidéos par semaine."
* Un pacte n'est pas un projet qui demande beaucoup de ressources. On peut gérer ses expériences avec peu de temps et d'argent. Certaines expériences peuvent être rapides, par exemple, dix minutes par jour pendant dix jours. On peut faire des pactes gratuitement, comme méditer, courir, écrire, prendre des photos, s'améliorer pour les presentations au travail, apprendre à coder, jouer avec ses enfants. On peut même expérimenter en ne rien faisant pendant quelques minutes par jour.

Un pacte, c'est un mini-protocole pour une expérience personnelle. Ça vous dit quoi faire et combien de fois vous allez le faire. Ça vous aide à retrouver votre curiosité et ça garantit votre développement et vos découvertes.

Maintenant, parlons de comment choisir son pacte.

Avec votre curiosité en ébullition, attention à ne pas voir trop grand. Souvent, on a tendance à choisir la version la plus ambitieuse d'un projet. On est trop confiant en soi et on sous-estime le temps, les ressources et l'effort nécessaires pour aller jusqu'au bout. On risque d'avoir les yeux plus gros que le ventre.

Si vous hésitez entre deux versions d'un pacte, choisissez la plus petite version possible. Il faut pouvoir tenir son pacte même les jours où on n'est pas au top. Henri Brugère, un acteur et scénariste, s'est d'abord engagé à écrire 250 mots de scénario par jour. C'est seulement quand il a gagné confiance en lui qu'il a ajouté des vidéos de lui en train de lire ses scénarios.

On peut aussi être tenté de faire plusieurs pactes en même temps, surtout si on n'a jamais expérimenté ce genre de choses. Mais il y a plein de façons d'explorer des pistes intéressantes, alors pas besoin de se précipiter.

Corin Delgay, qui avait une entreprise de bougies parfumées, a appris à ses dépens qu'il n'aimait pas faire les comptes et les bilans. Mais pendant cette aventure, plusieurs personnes lui avaient dit qu'il avait un esprit créatif. Alors, Delgay a décidé d'explorer son côté artistique avec une petite expérience : "Je me suis dit, je vais peindre vingt tableaux sans essayer de créer un chef-d'œuvre." Les premiers tableaux étaient loin d'être parfaits, mais il a continué à peindre tous les jours, en suivant des tutos en ligne pour s'améliorer. "Je cherchais juste des erreurs pour apprendre," me disait-il. "Je n'avais pas d'ego et j'étais sûr que j'allais progresser."

Au bout de trois semaines, il a organisé un événement où il a vendu cinq tableaux. Aujourd'hui, sa petite galerie à Barcelone marche très bien, et des passionnés d'art viennent du monde entier pour la visiter. Et Delgay continue de peindre tous les jours, souvent en public dans sa galerie ou lors d'événements en ville. "Quand on a cet élan positif, on n'a plus l'impression de travailler."

Pas besoin de démissionner de son travail pour faire son expérience. Albert Einstein a fait la plupart de ses recherches pendant qu'il était employé à l'office des brevets. Haruki Murakami a écrit ses deux premiers livres pendant qu'il tenait un club de jazz.

Valentin Loredo, un producteur créatif, a aussi gardé son travail tout en explorant d'autres passions. Il aimait cuisiner pour se détendre après ses longues journées de travail. Il voulait développer ses compétences culinaires, mais sans sacrifier sa vie personnelle et professionnelle. "J'ai un travail qui prend beaucoup de temps, j'aime voyager, j'aime sortir," me disait-il. "Mais j'avais envie d'apprendre de nouvelles choses et de me faire plaisir." Il s'est inscrit à un cours en ligne et s'est engagé à passer trois à cinq heures tous les week-ends à cuisiner dans sa petite cuisine à Paris. "J'essayais de nouvelles façons de faire, je cherchais des infos en ligne quand j'étais bloqué, je prenais des photos et je notais des choses. J'essayais de m'améliorer à chaque fois. Et le soir, j'invitais mes amis à dîner pour qu'ils goûtent le résultat."

Après un an et demi, il a réussi à obtenir son diplôme de l'une des formations culinaires les plus prestigieuses de France. Il n'a pas de projet précis pour l'instant. "Ça m'a ouvert un monde de possibilités. Peut-être que dans dix ans, j'ouvrirai un restaurant, peut-être pas, mais je ne perdrai jamais ces compétences."

En résumé, choisissez votre pacte en fonction de votre curiosité. Oubliez les choix du passé, les attentes de la société, les idées reçues. Qu'est-ce qui vous passionne? Qu'est-ce que vous voulez apprendre? L'écrivain Tasshin Fogleman distingue la curiosité froide, qui est fonctionnelle et calculatrice, et la curiosité brûlante, qui est fébrile et irrationnelle. Votre pacte doit se situer entre les deux : une curiosité tiède, qui correspond à vos intérêts et qui vous pousse à explorer de nouvelles choses.

Voilà. Il n'y a pas besoin d'autre chose pour se lancer. Chaque expérience vous permettra d'en apprendre plus sur vous-même et sur le monde, de développer vos compétences et vos connaissances, et d'ajuster votre approche en fonction de ce que vous apprenez.

Alors, prenez quelques minutes pour écrire votre pacte :

Je vais [action] pendant [durée].

Félicitations! Vous avez choisi l'action plutôt que la stagnation. Vous avez relancé votre créativité avec votre premier protocole de développement personnel. Les personnes qui font cet exercice pendant mes ateliers me disent qu'elles se sentent capables d'avancer. Artur Piszek, un ingénieur en intelligence artificielle, écrivait : "Le pacte était mon activité préférée parce que choisir sur quoi travailler est ce qui a le plus d'impact."

En créant votre premier pacte, vous avez fait un pas vers une vie de transition permanente, non pas une attente angoissante, mais une succession d'expériences enrichissantes.

Voici un petit tableau comparatif pour illustrer la différence entre un esprit linéaire et un esprit expérimental :

Esprit linéaire

Esprit expérimental

Réaction face à l'incertitude

Automatique : combat, fuite, ou paralysie. L'inconnu provoque de l'anxiété.

Autonome : engagement, exploration, ou expérimentation. L'inconnu suscite la curiosité.

Vision de la progression

Échelons : liste d'étapes avec des résultats prévisibles.

Boucles : cycles d'expérimentations avec des résultats imprévisibles.

Définition du succès

Basée sur les résultats : objectif précis et destination définie ("Publier un livre de cuisine avant la fin de l'année").

Basée sur l'action : succès émergent et expérimentation délibérée ("Écrire une nouvelle recette chaque semaine jusqu'à la fin de l'année").

Méthode de définition des objectifs

SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporellement défini).

PACT (Utile, Réalisable, Continu, Suivable).

Plus d'objectifs SMART, plus de plans de carrière sur cinq ans, plus de feuilles de route de la vie. Tant que vous allez jusqu'au bout, le succès est garanti, même si vous ne savez pas à quoi il ressemble, comme Amelia Earhart, qui a traversé l'Atlantique mais n'a pas atterri à la destination prévue.

De nouvelles possibilités s'offrent à vous quand vous passez d'un esprit linéaire à un esprit expérimental et que vous vous concentrez sur l'action plutôt que sur la perfection. Que ce soit coder tous les jours comme Kallaway, publier une vidéo par semaine comme Abdaal, peindre vingt tableaux comme Delgay, ou préparer un dîner complet pour ses amis tous les week-ends comme Loredo, vous avez maintenant accès au pouvoir des expériences basées sur votre propre curiosité. Voilà, j'espère que ça vous aura donné des idées ! À bientôt!

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